Le procès du docteur Conrad Murray continue, la deuxième semaine vient d'être entamée. Hier lundi 3 octobre, le médecin accusé d'homicide involontaire sur Michael Jackson son patient, a vu défiler sous ses yeux à la barre, devant la Cour supérieure de Los Angeles, de nouveaux témoins et intervenants, venus éclaircir les circonstances de la mort du roi de la pop le 25 juin 2009 d'une surdose médicamenteuse.
Premièrement, à propos du propofol que selon Murray, Michael Jackson aurait lui-même avalé, et ce qui aurait provoqué sa mort. Le RadarOnline affirme que la police de Los Angeles n'a purement et simplement trouvé aucune empreinte de doigt de Michael Jackson sur un tube de Propofol ou un tube de Lorazepam. Il n'y avait pas d'empreinte partielle de Michael ou d'empreinte d'origine inconnue sur les tubes de médicaments.
Deuxièmement les intervenants.
Le médecin urgentiste Richelle Cooper, qui avait déclaré vendredi que Michael Jackson était "cliniquement mort" à son arrivée à l'hôpital de UCLA, a expliqué comment s'étaient passées les choses. Elle a raconté que les enfants de Michael Jackson étaient "hystériques" à l'annonce de la mort de leur père.
Le Dr Cooper a ajouté qu'à son sens, les efforts pour ramener MJ à la vie à l'hôpital étaient "vains". "Mon évaluation, lorsque (Michael Jackson) est arrivé, est qu'il était cliniquement mort. Et comme cela faisait environ une heure (qu'il semblait avoir cessé de respirer), les efforts de réanimation étaient probablement vains".
La mort de la star a été prononcée à 14H26 locales.
Le médecin urgentiste était en contact téléphonique avec l'équipe de secours qui s'était rendue au domicile de Michael Jackson en fin de matinée. Elle a raconté au tribunal qu'elle était prête à prononcer le décès à 12H57, à partir des informations fournies par les pompiers, mais que le Dr Conrad Murray avait insisté pour que la star soit conduite à l'hôpital.
Après avoir prononcé le décès, le Dr Cooper est allé voir les enfants de Michael Jackson, Prince, Paris et Blanket. "Ils pleuraient, étaient clairement hystériques et réconfortés par une personne décrite comme leur nounou".
Le Dr Cooper et les pompiers ont affirmé au tribunal que Conrad Murray n'avait jamais dit à leur arrivé avoir administré du propofol à son patient, le puissant anesthésiant qui a tué Jackson, et ce malgré leurs questions répétées.
Voilà qui accable un peu davantage le docteur qui risque quatre ans de prison.
Puis ce fut le tour du Dr Thao Nguyen, cardiologue au UCLA Ronald Reagan Medical Center, de venir à la barre afin de témoigner. Selon elle le Dr Conrad Murray était incapable de donner une estimation du temps qui s'était écoulé entre le moment où le coeur du chanteur avait cessé de battre et son arrivée à l'hôpital, ce qui était pourtant crucial pour essayer de le sauver. "Il n'avait aucune notion de temps car selon lui il ne portait pas de montre." Dingue !
Le message que le docteur veut faire passer c'est que Michael Jackson aurait peut-être pu être sauvé ! La cardiologue a ajouté que Conrad Murray ne se souvenait pas quand il avait administré le Lorazepam ni le moment où son patient avait cessé de respirer. Elle explique : "Ce n'était pas un cas où l'on n'a pas fait assez, mais un cas ou l'on n'a pas fait assez vite !"
Enfin ce fut le témoignage du docteur Joanne Pashard, qui travaille à Houston, qui a enfoncé le clou. Selon, le docteur Murray et elle se seraient parlés le matin de la mort de MJ, à propos d'un autre patient commun, qui allait subir une opération chirurgicale. Avec ce patient, Murray se souvenait en détails des informations le concernant.
Plus de pression lorsqu'il s'agit de Michael Jackson ? Certainement.
En tout cas, Conrad Murray plaide non coupable.