Victime de deux accidents cardio-vasculaires survenus en février 2009 puis en juin de la même année, Mouss Diouf, pourtant dans un état désespéré, a finalement remporté son combat contre la mort. Aujourd'hui, le comédien de 46 ans suit de longues et douloureuses séances de rééducation ainsi qu'un traitement par dialyse. Dans cette épreuve difficile, il est soutenu au quotidien par son épouse Sandrine, avec qui il a un fils de 7 ans, Isaac.
Accusée récemment par les deux premières filles de l'acteur (Tessa, 20 ans, et Selena, 16 ans), d'être un obstacle dans leur relation père-filles, la femme du héros de la série Julie Lescaut (de 1992 à 2006) a tenu a donner sa version des faits dans les colonnes du magazine France-Dimanche en kiosques le 26 août.
"Qui serais-je pour interdire à une fille de voir son père ? Il y a eu une décision de justice. Et si elle ne lui accorde effectivement qu'une heure par semaine, alors qu'elle vit à plus de 700 km de chez nous, c'est qu'il y a sûrement une bonne raison (on aurait aimé en savoir plus NDLR). Je n'y suis donc pour rien. Il y a eu une expertise médicale qui dit que les visites ne peuvent être que brèves et effectuées avec mon accord et celui des médecins traitants", lance-t-elle.
A propos de l'état de santé du comédien, si Tessa confiait à Closer : "Il s'améliore tout doucement. Il est en fauteuil roulant mais il réapprend à marcher. Petit à petit, il reprend l'usage de la parole, même si cela lui demande beaucoup d'efforts", c'est un tout autre son de cloche dont Sandrine fait part. "Ceux qui disent qu'il va mieux n'en savent rien ! D'ailleurs, comment sa fille peut-elle parler de sa santé si elle se plaint de ne pas voir son père ? Moi qui suis en permanence à ses côtés, je peux hélas affirmer que Mouss est prisonnier de son corps et me reconnaît à peine.. (...) Il n'est pas sur le point de marcher, il n'est pas en fauteuil roulant et ne retrouve pas non plus l'usage de la parole", rectifie-t-elle.
Alors qu'elle suit depuis trois années la douloureuse épreuve à laquelle fait face son époux et confie que "c'est très dur moralement", elle n'est pas près de jeter l'éponge, même si elle craque parfois. Quant à ses motivations, elle ne jure que par l'amour qu'elle porte à son bien-aimé. "C'est en aucun cas pour l'argent, contrairement à ce que certains peuvent croire ! Car il faut savoir que mon mari est surendetté. Les quelques cachets qu'il perçoit encore sont aussitôt saisis à la source", dit-elle avec assurance.
Pour conclure, elle demande à l'entourage de son mari, ainsi qu'aux colporteurs, de les laisser en paix : "Qu'il lui reste un mois, six mois ou quinze années à vivre, qu'on nous laisse, par pitié, les vivre sereinement !" Dont acte.