Terrassé par deux accidents cardio-vasculaires survenus en février 2009 puis, trois mois plus tard, en juin de la même année, Mouss Diouf a finalement remporté son combat contre la mort. Il se concentre aujourd'hui sur de longues et pénibles séances de rééducation, avec le soutien de sa femme Sandrine, ses enfants et ses amis.
Malheureusement, le magazine Closer révèle dans son édition du samedi 20 août, que Tessa, 20 ans, et Selena, 16 ans, les filles de Mouss nées d'une précédente union, auraient le plus grand mal à voir leur papa durant cette douloureuse épreuve. Une situation largement encouragée par Sandrine, que l'acteur a épousée religieusement en 2007 puis civilement en 2010, selon Tessa, l'aînée des filles du comédien âgé 46 ans. Elle s'explique dans les pages de Closer sur cet enfer qu'elle vit au quotidien...
"Sa femme nous interdit de le voir. Au début, tout se passait bien. Elle nous tenait au courant de son état et on s'arrangeait pour les visites. Puis elle s'est mariée avec lui. Elle nous l'a caché, je ne l'ai appris que trois mois plus tard. A partir de là, les choses se sont compliquées. Elle magouillait avec les heures de visite jusqu'au jour où elle nous a carrément interdit de le voir," explique Tessa.
Elle poursuit, en accablant sa belle-mère : "En novembre dernier, (...) lorsque je suis arrivée à l'hôpital, on m'a expliqué que je n'avais pas le droit de le voir et qu'il fallait que j'aie l'autorisation de sa femme. Mais elle a refusé de me voir ce jour-là. Elle a fini par m'appeler. Elle voulait que je lui écrive un mail pour lui demander la permission de voir mon père. C'est le monde à l'envers : je suis sa fille et c'est elle qui doit décider si je peux ou non le voir ? Une fois, juste pour le voir deux minutes, j'ai dû camper à la clinique. J'attendais l'ambulance qui le transportait de chez lui à la chambre où il fait les dialyses. J'ai à peine eu le temps de l'apercevoir allongé sur son brancard. Voilà à quoi elle m'a réduite. Elle nous a coupées de lui. (...) La seule chose qui me restait, c'était mon père, et elle me l'a enlevé."
Anéantie par ce déchirement, qu'elle vit comme "un coup de massue", alors qu'elle avait décidé de s'installer à Marseille pour être au plus près de son géniteur, elle est maintenant remontée sur Paris.
Bien décidée à ne pas se laisser faire, Tessa compte se battre pour faire valoir ses droits : "On a assigné la femme de mon père en justice pour annuler la tutelle. Finalement, on n'a eu droit qu'à une heure de visite par semaine au moment des dialyses. (...) Je ne demande pas la tutelle, je suis trop jeune. Ce qu'on veut, avec ma soeur, c'est simplement récupérer nos visites. On est ses filles, on a le droit de lui rendre visite ! (...) Il doit savoir qu'on pense à lui, qu'on ne l'a pas oublié. Quand on allait le voir tous les jours, son regard s'illuminait, il était content et faisait beaucoup d'efforts pour communiquer. Il progressait à une vitesse incroyable. Mais depuis qu'on ne le voit plus, il a regressé." La jeune fille a fait appel à cette décision car une heure de visite par semaine, c'est trop peu.
Elle livre également quelques détails sur l'état de son papa, deux ans et demi après son premier AVC : "Son état s'améliore tout doucement. Il est en fauteuil roulant mais il réapprend à marcher. Petit à petit, il reprend l'usage de la parole, même si cela lui demande beaucoup d'efforts. Le plus difficile, ce sont les dialyses. Il se rend trois fois par semaine à la clinique de Marseille pour les faire. Pour l'instant, on ne peut pas lui greffer de rein car son état ne lui permet pas d'être opéré," déplore-t-elle.
Retrouvez l'intégralité de cette interview dans le magazine Closer en kiosques samedi 20 août 2011.
Joachim Ohnona