Mylène Demongeot est ruinée. Victime d'une escroquerie financière, l'actrice française – qui est actuellement sur les planches pour jouer Love Letters à La Comédie des Champs-Élysées – se bat depuis cinq ans pour récupérer les 2 millions d'euros que lui doit la banque Neuflize OBC. "J'attends mais je n'en peux plus. Je suis à bout", confie l'iconique comédienne à Ici Paris. Avec une nouvelle avocate – qui a remplacé celui qui gérait l'affaire mais qui est décédée en décembre dernier –, Mylène est repartie à l'assaut avec la ferme intention de reprendre son dû.
Dans sa ligne de mire, un escroc qui lui a extirpé ses 2 millions issus de la vente de sa maison à Porquerolles. À Ici Paris, elle donne justement des nouvelles de ce fameux homme qui a fait de son quotidien un cauchemar. "Il serait tranquillement chez lui, dans l'Yonne, où il aurait monté une société immobilière et se serait lancé dans le viager, croit savoir la victime. C'est extrêmement dangereux pour les pauvres vieilles personnes, mais apparemment, ce 'petit Madoff' peut continuer à exercer une activité. Je me demande bien à quoi il a été condamné."
Pourtant, "folle de rage", elle "en veut plus aujourd'hui à la banque" qu'au gestionnaire malveillant, avait-elle confié au Parisien dans son édition du 14 février. En effet, lorsqu'en 2015 le parquet avait exigé la "restitution des sommes saisies", Neuflize OBC s'y était fermement opposée en faisant appel, se rendant par là complice de l'escroc, même si elle s'était séparée de lui.