Posant avec un sourire magnifique, sa crinière rousse au vent, en couverture de Gala, Mylène Farmer illumine le magazine. La star aussi discrète et secrète que son succès est grand joue également le jeu de l'interview en livrant ses confidences. Difficile d'obtenir d'elle des révélations sur sa vie privée, elle verrouille toujours aussi bien son quotidien et son entourage, préférant parler de son travail et citer les mots d'illustres poètes. Pour autant, cette femme entière accepte d'évoquer sa vision de l'amour.
Dans quelques mois, en juin, Mylène Farmer remontera sur scène, en résidence à La Défense Arena de Paris avec neuf représentations d'un spectacle conçu spécialement pour les lieux. Elle interprétera son album Désobéissance et reviendra certainement sur certains de ses hits du passé. Pour assurer le show, la chanteuse et actrice (Ghostland) de 57 ans suit une routine rigoureuse qu'elle détaille dans Gala : "Un entraînement physique, beaucoup d'endurance, un peu de musculation, pour gagner un maximum de puissance dans les jambes. Je m'y plie trois fois par semaine. Bientôt cinq." La vie que mène l'interprète de Désenchantée n'est pas de tout repos, sans parler du tourbillon de questionnements existentiels qui submergent semble-t-il cette ultrasensible. Elle avoue sans fard : "Je m'épuise d'être moi-même."
Et l'amour dans tout cela ? Ancienne compagne de Laurent Boutonnat, musicien, auteur-compositeur, producteur et réalisateur, Mylène Farmer ne laisse rien transparaître de sa vie sentimentale actuelle et préfère décrire sa vision de l'amour, intense forcément : "La liberté et l'amour sont compatibles, quand les règles du jeu sont claires." Lorsqu'on lui demande si elle peut se laisser complètement envahir, elle répond : "Qui sait... Il existe aussi des hommes merveilleux." Célibataire ou en couple, on n'en saura rien, elle préfère laisser planer le doute. Elle se montre beaucoup plus directe lorsqu'on lui demande sa définition du véritable érotisme, paraphrasant une des chansons de son dernier album : "Les histoires de fesses, je le confesse." Et à l'inverse, le tue-l'amour c'est : "L'absence d'érotisme."
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Gala du 31 janvier 2019