Des opposants, la très clivante ministre du Travail Myriam El Khomri en a des milliers en raison de sa décriée Loi Travail. Alors qu'elle avait récemment porté plainte contre un anonyme qui la harcelait au téléphone, elle a découvert qu'en réalité, elle n'était pas spécialement visée...
Le 3 novembre 2016, un Bisontin de 32 ans a été reconnu coupable "d'appels téléphoniques malveillants réitérés" et condamné à trois mois de prison avec sursis et 220 heures de travail d'intérêt général, après la décision du tribunal de Besançon de suivre les réquisitions du parquet, dévoile le site de L'Est Républicain. L'individu était accusé d'avoir harcelé pendant quatre jours consécutifs la ministre du Travail sur son téléphone portable professionnel en lui diffusant à chaque fois des bruits de gémissements de femmes, issus de films pornographiques. L'enquête de police a rapidement permis de remonter jusqu'à lui et de découvrir que ce jeune homme qui alterne intérim et RSA compte déjà 19 mentions sur son casier judiciaire !
Le coupable a affirmé qu'il n'avait rien à reprocher à Myriam El Khomri et qu'il ne savait même pas que c'était elle à l'autre bout du fil ! "Je ne savais pas qu'elle était ministre. Je n'écoute jamais les infos. Moi, c'est Skyrock", a-t-il dit selon nos confrères. Il a raconté avoir composé un numéro "au hasard, pour faire le con" et l'enquête a prouvé ses déclarations grâce à d'autres numéros relevés sur son téléphone. "J'ai 32 ans et j'ai conscience qu'à mon âge, on ne fait pas des trucs comme ça. Les policiers me l'ont d'ailleurs dit. C'est des gamineries", a-t-il ajouté.
Myriam El Khomri avait porté plainte dans le 18e arrondissement de Paris, après un énième coup de téléphone reçu alors qu'elle était en interview sur RTL.
Thomas Montet