Deux personnes qui "s'aimaient trop", une dispute, un coup de couteau et la prison. En quelques heures, la vie de Nabilla Benattia a basculé. La bimbo aux talons hauts a fini à la maison d'arrêt pour femmes de Versailles. Une expérience qui marque.
La Nabilla qui s'exprime aujourd'hui dans les pages du magazine Gala ne semble en effet plus être la même. Elle "a grandi", comme elle dit, marquée par deux mois d'incarcération et l'attente de son procès, qui se tiendra le 19 mai prochain. Et la prison, Nabilla n'ose même pas imaginer y retourner, comme elle l'expliquait dimanche à Thierry Demaizière dans Sept à Huit (TF1).
Celle qui avait mis deux semaines à sortir de sa cellule préfère d'ailleurs ne pas se préparer à cette éventualité. La raison ? Certains moments passés derrière les barreaux ont été particulièrement traumatisants pour elle. "Dans le regard de Nabilla, il y a une trace de la prison", écrit la journaliste Séverine Servat dans Gala, et on la croit. Car durant ces deux mois au trou, la jeune femme, qui sort son autobiographie, Trop vite (Robert Laffont), s'est retrouvée avec "des pédophiles, des trafiquants de drogue, des meurtrières".
Si le livre ne le mentionne pas, Nabilla évoque lors de l'entretien ce moment où elle a dû "se déshabiller sous les douches". Avec son bonnet D et ses tatouages coquins, la compagne de Thomas Vergara s'en souvient "comme d'un viol par les regards", selon les mots de la journaliste qui l'a rencontrée. "Heureusement, j'ai obtenu une cellule à deux, je ne suis pas restée trop longtemps en communauté", lâche-t-elle.
Elle qui pourrait donc écoper de six mois prison ferme ne veut donc "pas y retourner". Mais c'est à la justice d'en décider.
Retrouvez l'intégralité de l'interview de Nabilla dans la magazine Gala en kiosques le 13 avril 2016.