Entre Nicolas Bedos et Tristane Banon, l'échange d'amabilités se poursuit ! Après la lettre cinglante adressée par la romancière au chroniqueur, où elle répondait à ces attaques dans Marianne, le fils de Guy Bedos en remet une couche sur les ondes de RMC, ce matin : "Elle me gonfle elle, en ce moment, parce qu'elle s'invite dans ma promotion de façon un peu opportuniste. Moi, je n'ai rien contre Tristane", lance-t-il, hésitant même à la complimenter pendant quelques secondes... mais non !
Nicolas Bedos retrouve vite l'esprit corrosif de son célèbre personnage "mythomane" : "Disons qu'après avoir porté plainte contre DSK sept ans après, là, elle m'attaque sur une chronique que j'ai écrite il y a un an... A un moment donné, si elle se déshabille aussi lentement, c'est une incitation au viol", ironise le chroniqueur, adressant une nouvelle pique à Tristane Banon pour son comportement dans l'affaire qui l'opposait à DSK.
Cible préférée de Nicolas Bedos dans les médias, Tristane Banon lui avait répondu dans une lettre ouverte publiée dans L'Express, lundi 5 novembre : "Sois heureux, satisfait, comblé... ça y'est, je t'ai ENFIN remarqué ! (...) Mais Nicolas, sais-tu qu'il y a des méthodes plus simples que d'aller faire la pute mythomane dans la lucarne pour qu'une fille te remarque ?", lançait-elle notamment, très remontée. "Puisque tu as l'air de t'en inquiéter, je te rassure, je mange autant que tu sniffes, c'est dire si je suis plutôt loin de l'anorexie", ajoutait-elle ensuite.
Il faut remonter à 2011 pour retrouver les raisons qui ont poussé Tristane Banon à publier ce coup de gueule. Dans Marianne, Nicolas Bedos, en grand habitué des clashs et autres polémiques, écrivait une chronique incendiaire sur celle qui a porté plainte pour tentative de viol contre DSK : "Cette romancière convalescente est moins bonne que Torreton dans le rôle de la victime. (...) Tristane, fragile Tristane, retardataire lacrymale, (...) permets-moi de te rappeler que la justice fonctionne. Elle te paraît sans doute trop lente, mais, vu les huit années qu'il t'a fallu pour porter plainte, je t'invite aujourd'hui à davantage de modestie. Conseil de bon copain : euthanasie ta mère et termine ton bouquin."
Une chronique qui a alors bouleversé Tristane Banon, comme le rappelle Nicolas Bedos dans son livre, Journal d'un mythomane Vol. 2, sorti le 25 octobre : "Le lendemain de la parution de cette chronique, coup de fil vociférant de la Tristane en question. Elle est blessée, une fois de plus, une fois de trop (dit-elle). (...) La jeune femme, épuisée, incapable de manger, ne peut que m'émouvoir." Touché, Nicolas Bedos s'excusera alors. Ce qui ne l'empêchera pas de récidiver et de multiplier les attaques contre la chroniqueuse de Paris Première, comme il l'a fait aujourd'hui sur RMC...