Réputé pour son insolence et ses chroniques corrosives, Nicolas Bedos ne laisse jamais indifférent. A la télévision ou dans la presse, l'auteur ne rate jamais une occasion d'aller au clash, comme il l'a une nouvelle fois démontré avec Tristane Banon, qui, sévèrement attaquée, s'est permis de lui adresser une lettre ouverte dans L'Express aujourd'hui. L'occasion de revenir sur les plus gros clashs et coups d'éclats provoqués par Nicolas Bedos, qui affiche déjà un joli palmarès !
Eric Naulleau
Accusé par Eric Naulleau d'avoir "la grosse tête" dans la presse, Nicolas Bedos attendait avec impatience son tête à tête avec l'ancien polémiste de l'émission On n'est pas couché sur France 2, en mai 2011. Comme prévu, l'échange fait vite des étincelles. Quand Eric Naulleau remet en cause le talent et le courage artistique du fils de Guy Bedos, ce dernier lui répond alors : "Vous, Eric Naulleau, vous vous asseyez et vous dites "j'aime bien, j'aime pas". Je connais quarante personnes qui peuvent faire ce que vous faites" avait-il lâché, dans une atmosphère des plus électriques.
L'étudiante Mathilde
C'est sûrement la séquence qui résume le mieux l'insolence du "personnage" Nicolas Bedos. Venu promouvoir en novembre 2011 son livre Journal d'un mythomane (Ed. Robert Laffont) sur le plateau d' Au Field de la Nuit sur TF1, le chroniqueur est alors malmené par Mathilde, une étudiante présente dans le public qui se dit "déçue" par l'ouvrage. L'auteur se lance alors dans un véritable numéro : "Qu'est ce que tu veux que je te dise ma grande ? Tu as une belle gueule mais tu es une connasse, tu ne vas pas me faire chier avec tes questions de merde, mets ton micro dans le cul et fous le camp !" avant de proposer un diner à la jolie jeune femme, qui deviendra ensuite une amie. Un échange savoureux qui devient rapidement culte.
Natacha Polony
Quelques jours après son échange culte avec l'étudiante Mathilde, Nicolas Bedos se rend sur le plateau de On n'est pas couché plus en forme que jamais. Face à Natacha Polony et Audrey Pulvar, l'auteur va une nouvelle fois se montrer irrésistible. Après les remarques plutôt mitigées de Natash Polony sur son livre, Nicolas Bedos se défend avec son style inimitable : "Je me fais chier depuis dix minutes, tu me laisses répondre ! (...) J'ai l'impression d'être devenu Jean-Marie Bigard, d'être passé en dix minutes de la nomination aux Molières au Lâcher de salopes", explique-t-il. Il ose ensuite évoquer un coïtus interruptus (rapport sexuel non achevé, ndlr) avec Audrey Pulvar, qui, après l'avoir encensé, s'est montrée ensuite plus réservée.
Mathieu Kassovitz
En mai 2012, c'est le réalisateur Mathieu Kassovitz qui s'oppose à Nicolas Bedos, sur un nouveau terrain : Twitter. Accusé d'avoir fait une blague raciste par le réalisateur, le fils de Guy Bedos répond par un "Je t'emmerde" cinglant avant de supprimer le tweet en question. S'en suit un échange tendu, durant lequel le réalisateur ironise sur le fait d'avoir brisé la carrière du chroniqueur en pointant du doigt son tweet : "Ma carrière va très bien, mon @Kassovitz, occupe-toi plutôt de relancer la tienne, si possible autrement qu'en pourfendant le deuxième degré" répond ensuite Nicolas Bedos. Les deux calmeront cependant le jeu, Nicolas Bedos déclarant que le réalisateur était son "idole" quand il était ado.