Cible préférée de Nicolas Bedos depuis un an, notamment dans l'une de ses chroniques assassines pour Marianne, la chroniqueuse littéraire Tristane Banon, connue pour avoir porté plainte pour tentative de viol contre Dominique Strauss-Kahn, lui adresse une réponse cinglante publiée par Lexpress.fr. "Cher, très cher Nicolas. Sois heureux, satisfait, comblé... ça y'est, je t'ai ENFIN remarqué ! (...) Mais Nicolas, sais-tu qu'il y a des méthodes plus simples que d'aller faire la pute mythomane dans la lucarne pour qu'une fille te remarque ?", lâche la romancière.
Invitée à déjeuner par Nicolas Bedos dans l'émission On n'est pas couché de Laurent Ruquier, Tristane Banon accepte la proposition et ironise : "Alors chez Ruquier tu recommences, m'ordonnes d'euthanasier ma mère (penses-tu qu'elle ferait barrage entre nous ?) et de manger, ce que nous allons faire ensemble, donc. (...) Face à toi, j'aurais l'impression d'avoir tout à la fois Stéphane Guillon, en moins bon, et Guy Carlier, en moins gros." Piquée au vif, elle attaque ensuite une dernière fois : "Mais revenons à nous, et puisque tu as l'air de t'en inquiéter, je te rassure, je mange autant que tu sniffes, c'est dire si je suis plutôt loin de l'anorexie. Déjeunons puisque tu le souhaites, mais alors sois chic, choisis-nous au moins une bonne adresse !", lance la chroniqueuse de Ça balance à Paris sur Paris Première.
La guerre est désormais déclarée entre Nicolas Bedos et Tristane Banon, qui aura donc pris son temps pour répondre au chroniqueur de 32 ans, lequel s'est encore fait remarquer dans Vous trouvez ça normal ?, vendredi 2 novembre surFrance 2. Il y un an, le fils de Guy Bedos, avait déclenché les hostilités sans ménagement dans le magazine Marianne, l'attaquant notamment sur sa plainte pour viol contre DSK, plusieurs années après les faits : "Cette romancière convalescente est moins bonne que Torreton dans le rôle de la victime. (...) Tristane, fragile Tristane, retardataire lacrymale, (...) permets-moi de te rappeler que la justice fonctionne. Elle te paraît sans doute trop lente, mais, vu les huit années qu'il t'a fallu pour porter plainte, je t'invite aujourd'hui à davantage de modestie. Conseil de bon copain : euthanasie ta mère et termine ton bouquin."
Dans son livre Journal d'un mythomane Vol. 2, sorti le 25 octobre, Nicolas Bedos revient par ailleurs sur cette chronique. Il explique s'être excusé auprès de Tristane Banon : "Le lendemain de la parution de cette chronique, coup de fil vociférant de la Tristane en question. Elle est blessée, une fois de plus, une fois de trop (dit-elle). (...) La jeune femme, épuisée, incapable de manger, ne peut que m'émouvoir. (...) Au final, je m'excuse. Je ne sais même plus pourquoi, mais je m'excuse, comme je m'excuse toujours auprès de ceux que j'ai fait pleurer." Pourtant, malgré ce mea culpa, Nicolas Bedos n'a pas manqué une occasion d'égratigner régulièrement Tristane Banon. On attend désormais la réponse du chroniqueur qui, à n'en pas douter, sera savoureuse...