On lui prête volontiers une image de type qui, derrière sa gueule d'ange, cache un côte bad-boy et un tempérament de survolté. Nicolas Duvauchelle, 35 ans, ne s'en cache pas. Ancien zonard était "bien parti pour faire de la merde" s'il n'avait su se recadrer dans la boxe thaï puis dans le cinéma, le jeune comédien brille aujourd'hui devant les caméras. Propulsé chez Giannoli dans un long métrage qui portrait très bien son nom (Les Corps impatients), Duvauchelle est aujourd'hui à l'affiche de Je ne suis pas un salaud, l'histoire d'un homme agressé qui désigne à tort Ahmed, coupable idéal qu'il avait aperçu quelques jours avant son agression.
Dans une interview au Parisien, c'est un Nicolas Duvauchelle apaisé qui s'affiche. S'il a bien fait face à son passé avec le long métrage d'Emmanuel Finkiel – lui qui a déjà eu à faire à un juge pour faits de rébellion et injure aux forces de l'ordre – et ce temps où il travaillé dans une enseigne de restauration rapide (d'où il raconte s'être fait virer après s'être "battu avec le manageur"), il s'affiche épanoui et heureux. Un état qu'il doit à deux facteurs : l'amour et la paternité.
Papa de deux filles, Bonnie (11 ans, dont la mère est Ludivine Sagnier ) et Romy (4 ans, fruit de sa dernière idylle avec Laure Isaaz), Nicolas Duvauchelle a gagné en stabilité avec le rôle de sa vie. Quant à l'amour, il l'a retrouvé avec le mannequin Anouchka Alsif. Une nouvelle histoire qu'il vit sans modération, ce dont il ne se cache pas. "Je suis un passionné. Je n'arrive pas à aimer autrement", confie-t-il.
Père comblé et homme amoureux, Nicolas Duvauchelle enchaîne également du côté des écrans. Du grand au petit, la star de Braquo va jouer dans la série Malaterra qui sera diffusé en décembre sur France 2. On devrait prochainement le retrouver dans Orpheline, un long métrage d'Arnaud des Pallières, avec Adèle Haenel, Jalil Lespert et Adèle Exarchopoulos.