48 heures. Leur visite aux Etats-Unis aura duré 48h.
Le président Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni, arrivés dimanche soir en Amérique ont quitté le pays de l'Oncle Sam hier soir, à l'issue de leur dîner privé à la Maison Blanche, dans les salons privés des locataires du bureau ovale, une première depuis l'élection du 44e président des Etats-Unis, comme aime à rappeler le service de communication du chef d'Etat américain. Un dîner qui réjouissait Carla, qui a déclaré qu'elle allait enfin pouvoir bavarder compte-tenu de cette soirée "très peu protocolaire".
Et si pour le moment, aucune photo n'a filtré de cette rencontre amicale au cours de laquelle le couple présidentiel français a offert des albums d'Astérix à Sasha et Malia et une lettre de créance de Benjamin Franklin au Président, on brûle tout de même d'impatience de savoir ce que les deux Premières dames ont choisi de porter pour cette entrevue plus relax à laquelle Louis, le fils de Nicolas et de Cécilia Attias a assisté selon le Parisien du jour.
Car oui, au délà des discussions sur le programme nucléaire iranien, l'Afghanistan ou sur les questions du terrorisme, il y avait un autre enjeu de taille : le quatrième combat de look de Miss O et de Carlita, qui n'aura finalement pas eu lieu. Dé-cep-tion.
Un peu plus tôt dans la journée, Nicolas Sarkozy accompagné de Bernard Kouchner, chef de la diplomatie française, et de Christine Lagarde s'est entretenu avec le sénateur John Kerry au Capitole sur des questions climatiques, puis avec son homologue américain sur les grandes questions internationales, pendant que Carla visitait une école dans un quartier défavorisé de la ville. Accueillie par l'épouse du maire de la capitale fédérale, Carla a été invitée à lire une histoire aux enfants en anglais avant que ceux-ci ne lui chantent un célèbre tube de Marvin Gaye, Ain't No Mountain High Enough. Carla Bruni a ensuite répondu à quelques questions d'élèves plus grands, qui n'ont pas hésité à écourté leurs vacances pour rencontrer l'ancienne vedette de podiums et a avoué être accro à la cuisine de l'Elysée. Questionnée sur son restaurant favori dans notre capitale, l'épouse du chef de l'état a répondu "L'Elysée n'est pas un restaurant mais le chef est vraiment, vraiment bon". Ravie de ces instants passés avec les jeunes dans cet établissemnent jugé modèle (car il offre aux enfants issus de milieux défavorisés la chance de pouvoir accéder à l'université), Carla, en partant, a promis aux élèves, si un jour ils venaient à Paris, de leur faire visiter le Louvre.
La veille, à New York, elle avait rendu visite à plusieurs élèves des écoles d'arts et avait lancé un grand programme d'échange entre les étudiants américains et français. Une opération rendue possible grâce au financement, via sa fondation, d'un couple d'Américains qui ont fait don d'1,5 million d'euros.
Une visite rapide qui s'est conclue dans la détente, comme pour montrer que les relations entre la France et les Etats-Unis sont au beau fixe depuis la visite d'Obama en France, l'an dernier, où il avait préféré dîner dans un bistro parisien plutôt que d'aller à L'Elysée, avant de remonter dans l'avion présidentiel. Une petite folie shopping de la part de Carla dans la zone duty-free avant de regagner la France ?