Ultime rencontre de l'année 2014 au Parc des Princes, le PSG a été tenu en échec par Montpellier dans le cadre de la 19e journée de Ligue 1. Un 0-0 décevant et une piètre prestation du club parisien, le tout sous les yeux du Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, émir du Qatar et unique actionnaire du Paris SG, qui avait fait le déplacement pour supporter son équipe. Dans les travées du Parc, nul doute qu'il aura croisé Nicolas Sarkozy, fidèle supporter du PSG autrement plus souriant. L'ancien président français assistait à cette ultime rencontre de Ligue 1 avec le secret espoir de voir les siens remporter les trois points et ainsi mettre la pression sur l'Olympique de Marseille pour le titre symbolique de champion d'automne. Il n'en sera rien.
Battu en Ligue des champions à Barcelone (3-1), puis en championnat à Guingamp (1-0), le PSG avait réagi cette semaine en s'imposant (3-1) à Ajaccio, pensionnaire de Ligue 2, dans le cadre des huitièmes de finale de Coupe de la Ligue. Une bien maigre consolation vite effacée par cette déconvenue face à l'équipe de Roland Courbis, pas plus inspirée que les hommes de Laurent Blanc ne l'ont été malgré la présence de leur buteur Zlatan Ibrahimovic. Cela faisait deux ans que les Parisiens n'étaient pas parvenus à inscrire le moindre but au Parc des Princes.
Malgré les sourires d'un Nicolas Sarkozy dans une belle forme, n'hésitant pas à accueillir chaleureusement le Premier ministre Manuel Valls, sous les yeux de son propre fils, Louis Sarkozy (visiblement en bonne compagnie pour cette fin d'après-midi pluvieuse à Paris), le PSG et ses stars ont failli. En outre, Eric Naulleau était également croisé dans la tribune VIP non loin de Medi Sadoun ou encore Bruce Toussaint. Maximilian et Vincent, les fils de Zlatan Ibrahimovic, étaient aussi de la partie avec leur mère Helena Seger, mais aucun des trois n'aura donc eu le plaisir de voir le géant suédois faire trembler les filets.
C'est donc logiquement sous les huées du public parisien que l'impuissant Edinson Cavani et ses coéquipiers sont rentrés tête basse dans les vestiaires. Interrogé en conférence de presse quant à son management en 2015, Laurent Blanc a promis plus de dureté, avouant au passage ses torts : "Je pense qu'il sera un peu moins souple, un peu plus dur. On dit qu'on a des objectifs élevés, qu'il faut être rigoureux, professionnel, et que les détails font la différence. Le dire c'est bien, l'appliquer à soi-même, les joueurs et le staff, c'est mieux", a-t-il déclaré. En effet, les Parisiens fatigués pourront se reposer en famille pour les fêtes, et revenir pour une deuxième partie de saison qu'on espère plus passionnante !