Réputée pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, la chanteuse Nicoletta a une nouvelle fois fait la démonstration de son franc-parler en se rendant sur le plateau de l'émission On refait la télé, le 3 octobre 2020 sur RTL. La star, aujourd'hui âgée de 76 ans, y a fait des confidences sur son inimitié avec Claude François.
Interrogée par Éric Dussart sur ses relations avec le défunt chanteur ultrapopulaire, Nicoletta a volontiers reconnu qu'elle ne l'appréciait pas, ni humainement ni artistiquement. Elle est revenue sur une rencontre qui a rapidement tourné au clash. Un soir, ils se croisent et Claude François a le malheur de ne pas adopter le bon ton avec elle. "Il me dit une chose très désagréable. Il m'appelle par mon nom de famille : 'Salut Grisoni.' Je le regarde et je lui dis : 'Je ne te permets pas, tu ne m'appelles pas comme ça. Ça suffit. Déjà, toi, quand je t'entends à la radio, je tourne le poste, car j'aime pas ta voix de crécelle'", a-t-elle relaté, en admettant qu'ils étaient encore "à la cour de l'école" malgré ses 24 ans et qu'ils étaient "des gamins".
Nicoletta, à qui l'on doit notamment les tubes La Musique, Mamy Blue et Il est mort le soleil, a ensuite relaté que Claude François n'avait pas du tout aimé qu'elle se permettre de le rembarrer. "Il m'en a voulu à mort ! En plus, j'étais dans le clan Hallyday à l'époque. (...) Il n'aimait pas la bande à Johnny et comme j'en faisais partie, je n'étais pas sa tasse de thé. J'ai refusé ensuite d'être inscrite dans ses concerts, je faisais des premières parties à l'époque pour apprendre mon métier, on partait avec des grandes vedettes et on chantait sept ou huit chansons en première partie. Et je pars avec lui, c'était l'horreur ! Il m'a coupé l'écho, la réverbe, j'ai cru que j'allais rendre mon âme en chantant ! Il n'était pas gentil", a-t-elle recontextualisé pour expliquer pourquoi elle n'avait jamais plus collaboré avec lui.
Mais, pour Nicoletta, cela correspond à tout ce qui a déjà été dit sur Claude François et son sale caractère : il voulait tout le temps être le numéro 1 au point de s'en rendre détestable. "Il était très empirique, c'était un garçon très anxieux. Il ne partageait pas. Il était ultraprofessionnel. Il voulait les plus beaux éclairages pour lui, la plus belle sono pour lui et nous 'débrouillez-vous'!", a-t-elle ajouté.