Alors qu'il dispute ce dimanche de Saint-Nicolas un match de Ligue des champions face à Celje à la Halle Carpentier, Nikola Karabatic en profite pour lancer une application à son nom, qui devrait le rapprocher de ses fans. Une icône du sport très 2.0, lui qui avait trouvé un moyen original d'annoncer sa future paternité.
Loin de l'affaire des paris suspects pour laquelle il a été condamné, Nikola Karabatic s'épanouit dans la capitale. Adepte du métro et des réseaux sociaux, l'homme lance son application numérique N. Karabatic. Un moyen pour lui d'être au plus près de ses fans et "partager plus", alors qu'il est déjà présent sur les réseaux sociaux, là même où il a annoncé la grossesse de sa belle Géraldine Pillet dans une vidéo rapidement devenue virale. "C'est ma compagne qui a eu cette idée-là, confie-t-il dans les colonnes du Parisien de ce 6 décembre. Il ne faut jamais contrarier une femme enceinte."
Sur l'annonce en elle-même, le joueur du PSG Handball n'est pas peu fier de l'effet produit. "Au final, ce clip était une super idée, j'ai trouvé ça marrant et bien fait. Et ça va dans le sens du partage dont je parlais précédemment. Les réseaux sociaux donnent une ouverture de champ énorme. Près de 4 millions de personnes ont vu la vidéo, c'est un truc de fou !", poursuit la star de l'équipe de France. Pour autant, Nikola Karabatic n'est pas du genre à dévoiler sa vie privé. Et la frontière est mince, lui qui assure toujours essayer de trouver "le juste milieu" en ne publiant "que des instantanés de [s]a vie privée".
Ces quelques mots accordés au Parisien sont également pour lui l'occasion de revenir sur deux événements marquants de sa vie, un passé et un futur, et ainsi il explique comment avec l'âge, sa vie avait pris le pas sur le sport, auquel toutes "[s]es émotions étaient liées" : "Il y a quelques années, je vous aurais dit que ma plus grande peine était la 5e place aux JO d'Athènes. Aujourd'hui, c'est d'avoir perdu mon père. Même une échelle de 1 à 100 ne suffirait pas à faire la comparaison. Ma plus grosse joie est encore liée au sport, mais je vais bientôt être papa et j'imagine que la paternité surpassera tout ça", confie-t-il au quotidien francilien.
Une paternité qui arrivera dans un contexte lourd, marqué par les attentats du 13 novembre : "Oui, ça fait un peu peur. Mais malheureusement, les attentats existaient déjà lorsque je suis né. Ça fait peur, mais il ne faut pas s'arrêter de vivre."
Nikola Karabatic à retrouver en interview dans les pages du Parisien du 6 décembre 2015