Nora Arnezeder est Angélique, icône amoureuse pour Gérard Lanvin et Tomer Sisley

Véritable icône du cinéma français immortalisée à l'écran en 1964 par une divine Michèle Mercier, Angélique – dans sa version 2013 – a ouvert la 22e édition du Festival du film de Sarlat qui se tiendra jusqu'à ce dimanche 17 novembre.

Porté par Nora Arnezeder, sublime et sensuelle dans la peau de cette femme amoureuse et moderne, le film en costumes Angélique a trouvé le lieu idéal en la cité médiévale périgourdine de Sarlat pour tenir son avant-première. En parallèle, le grand public a pu découvrir une nouvelle bande-annonce où l'intrigue se fait un peu plus évidente. Le film raconte en effet le destin incroyable d'Angélique : une jeune fille aussi belle qu'insoumise, qui trouvera dans son amour pour Joffrey de Peyrac (Gérard Lanvin) la force de combattre l'injustice et la tyrannie dans un siècle en proie aux luttes de pouvoir, aux inégalités et à l'oppression...

Au côté de son mari balafré incarné par l'excellent Gérard Lanvin, Nora Arnezeder brûle de désir, affiche sa fragilité et sa candeur devant les photographes présents à Sarlat ce 12 novembre. Pour compléter le fameux trio d'Angélique, Tomer Sisley – il campe le marquis de Plessis-Bellière – était également du voyage avec le réalisateur Ariel Zeitoun. Olivier Gourmet, Simon Abkarian, David Kross et Mathieu Kassovitz complètent le casting.

Nora Arnezeder, détendue et le regard envoûtant, pose bien entourée sur les mythiques pierres de la cité médiévale. La belle de 24 ans, révélée par Faubourg 36, prend le risque de raviver les ardeurs des nostalgiques de Michèle Mercier, bien que sa version d'Angélique semble coller à l'esprit du roman de cape et d'épée. À chaque remake, sa prise de risque, celui-ci semble être de taille, tant Angélique est entrée dans la culture populaire.

Verdict en salles le 18 décembre.