Aussi talentueux sur le court qu'en imitation, Novak Djokovic a encore une fois fait étalage de ses facultés à se glisser dans la peau d'un autre. Sa cible ? Son nouvel entraîneur, la légende allemande Boris Becker...
Alors qu'il venait de signer une belle victoire face à Fognini en huitième de finale (6-3, 6-0, 6-2), le Serbe, triple tenant du titre, était au micro de la légende Jim Courier, bien connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche. Ce dernier, après avoir échangé quelques banalités sur le match, a amené de manière très subtile Novak a faire une imitation de son coach. "C'est une question d'un fan, alors ne sois pas fâché contre moi, et je ne te demande pas de le faire", commence Jim Courrier devant un Nole qui se demande à ce moment ce qui va bien pouvoir lui tomber sur le coin de la tête. "Est-ce que lorsque tu faisais des imitations de joueurs, tu en avais une bonne de Boris, ton coach ?", poursuit l'Américain, provoquant l'hilarité du public et un léger embarras de son interlocuteur.
Mais très vite, et malgré les menaces d'un Boris Becker tout sourire, Nole répond par l'affirmative, précisant que celui-ci ne l'a pas encore vue... Et sous la pression du public, c'est un Novak Djokovic mort de rire qui s'embarque dans une imitation de Boris Becker à sa grande époque. Devant son entraîneur lui aussi pris d'un fou rire, le Serbe insiste sur le déhanché de Boum-Boum, et sa façon si atypique de se déplacer. "Mais ça, Boris, c'était à ta grande époque", tempère l'actuel numéro deux mondial. "Aujourd'hui, tu ressembles plutôt à ça", ajoute-t-il. Et Nole d'imiter un vieillard handicapé par les courbatures et marchant avec difficulté...
Une fois de plus, Novak Djokovic a démontré s'il était besoin qu'il était passé maître dans l'art de l'imitation. Après avoir ciblé Maria Sharapova ou encore s'être glissé dans la peau de Gustavo Kuerten, Djoko a accroché un nouveau tennisman à son tableau de chasse. Ce qui ne l'aura pas empêché de se faire éliminer ce 21 janvier par Stanislas Wawrinka (2-6, 6-4, 6-2, 3-6, 9-7) en quart de finale. Comme quoi, la copie n'est jamais aussi forte que l'originale...