C'est l'histoire qui agite le monde du sport et même bien au-delà. Face à la crise sanitaire qui agite les gouvernements à travers le monde depuis presque deux ans maintenant, le moindre incident lié au coronavirus prend une ampleur sans précédent. Arrivé à Melbourne avec une exemption médicale, Novak Djokovic s'est retrouvé au coeur d'une histoire pour le moins rocambolesque. Mis en quarantaine à l'hôtel, puis finalement autorisé à se déplacer sur le territoire, le numéro 1 mondial a finalement appris dimanche qu'il ne pouvait pas rester en Australie. Un gros coup dur pour le Serbe de 34 ans qui devra désormais attendre plusieurs années avant de pouvoir refouler le sol australien.
Un problème réglé par la justice du pays, mais qu'en est-il des prochains tournois et des réglementations en vigueur dans les autres pays, face à un joueur qui refuse toujours de se faire vacciner ? La question va notamment se poser pour Roland-Garros qui devrait se dérouler au mois de mai prochain. Pour le député de la majorité et ancien ministre de l'Intérieur Christophe Castaner, cela ne sent pas très bon pour le Serbe puisque toute personne voulant se rendre sur place devra attester d'un pass vaccinal. "Mr Djokovic n'a pas vocation à jouer s'il ne respecte pas une règle qui s'applique aux spectateurs, aux ramasseurs de balles, aux professionnels qui vont travailler et tenir une boutique à Roland-Garros", a-t-il indiqué chez BFMTV, avant de conclure : "Il n'est pas question que pour des grands sportifs, on déroge à la règle".
Même son de cloche du côté de la ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu. Sans nommer directement Novak Djokovic, elle précise dans une série de tweets que dès que la loi sera entrée en vigueur, le pass vaccinal "deviendra obligatoire pour entrer dans les ERP (ndlr, établissements recevant du public) déjà soumis au pass sanitaire (stade, théâtre ou salon) pour l'ensemble des spectateurs, des pratiquants, des professionnels français ou étrangers".
Obligé de quitter l'Australie hier, Novak Djokovic recevra-t-il une fin de non-recevoir lors de son arrivée à Paris en mai prochain ? La réponse d'ici quelques mois...