Arrivé le 4 janvier dernier en Australie pour participer au tournoi du Grand Chelem qui démarre la saison, Novak Djokovic s'est retrouvé au milieu d'un imbroglio sans précédent. Bloqué à la douane avec un visa présentant une exemption médicale, lui qui refuse toujours de se faire vacciner contre la Covid-19, il a finalement été autorisé à entrer sur le territoire après plusieurs jours à l'hôtel. Quelques jours plus tard, le gouvernement a tranché et le numéro 1 mondial a été obligé de quitter Melbourne pour rentrer chez lui.
Passablement énervé par la situation et réfléchissant actuellement à des actions légales à mener contre les autorités australiennes, le tennisman serbe a peut-être trouvé un moyen de se remettre l'opinion publique dans la poche. Alors que ses sponsors commencent à se demander s'ils ont misé sur le bon cheval, une information pourrait bien tout changer. L'agence Reuters a publié une information pour le moins surprenante mercredi 19 janvier : Novak Djokovic a acquis 80% d'une société de biotech danoise, QuantBioRes, qui travaille actuellement à un traitement contre le coronavirus.
C'est le patron de l'entreprise, Ivan Loncarevic, qui a révélé l'information lors d'une interview avec l'agence de presse anglaise. D'après lui, l'investissement dans sa société du mari de Jelena Djokovic remonte à juin 2020, mais il n'a pas dévoilé le montant de l'opération. Mais attention, QuantBioRes ne travaille pas sur un nouveau vaccin, mais bien sur un traitement contre la Covid-19. La société prévoit d'ailleurs de lancer des essais cliniques en Grande-Bretagne l'été prochain. D'ailleurs, le Serbe est impliqué à part quasiment égale avec sa femme, puisqu'ils détiennent chacun environ 40 % des parts de l'entreprise.
Une information pour le moins surprenante, qui intervient seulement quelques jours après son expulsion d'Australie. Toujours réticent à se faire vacciner, Novak Djokovic réfléchit donc à des alternatives pour pouvoir enfin être autorisé à participer aux tournois de tennis !