Ce samedi 9 juillet 2022, France 2 diffusait un nouveau numéro de Fort Boyard, dont il s'agit de la 20e saison. C'est toujours Olivier Minne qui est aux commandes du célèbre jeu, une figure phare de la deuxième chaîne qu'on retrouve également quotidiennement dans Tout le monde a son mot à dire avec Sidonie Bonnec. Tout roule donc pour l'animateur de 55 ans qui s'est construit une belle carrière. Mais Olivier Minne a également connu une traversée du désert. C'était au début des années 2000 et le téléphone ne sonnait plus pour lui proposer de travailler. À cette époque, il a alors décidé de tout plaquer pour s'installer à Los Angeles, aux États Unis. Si depuis, sa carrière a redécollé, Olivier Minne est tout de même resté vivre outre-Atlantique.
"Je ne sais pas si ça me protège, mais quand on met de la distance avec Paris, forcément on a une façon d'appréhender les choses qui est différente. Je ne dis pas qu'on relativise davantage, mais ça me permet de ne pas être trop prisonnier de ce que ce métier peut engendrer comme pièges ou vanité", a-t-il confié lors d'une interview pour Gala.
Je ne gagnais plus d'argent
Car les "pièges ou vanité" auxquels il fait référence, Olivier Minne les connaît bien. En 2021, pour Europe 1, il expliquait que le milieu de la télévision s'était révélé "cruel parfois, et quelques rares fois très violent". "Je me suis toujours méfié de la lumière (...) Il y a eu des moments où on me l'a retirée et fort heureusement, parce que j'avais toujours gardé à l'esprit qu'elle pouvait amener du malheur, je n'ai pas sombré", se réjouissait.
Reste que ce passage à vide a été compliqué, surtout financièrement. "Je ne gagnais plus d'argent, ne pouvais plus payer mon loyer et ma bouffe, je voyais des gens autour de moi que je pensais être des amis et qui me tournaient le dos", se souvenait-il encore au micro de la station de radio. Alors, tout reconstruire aux Etats-Unis est apparu comme une évidence. D'autant plus qu'en France, il ne se sentait plus bien. "Je n'étais pas une vedette, j'étais un peu connu, mais malheureusement pour moi, suffisamment pour être un peu ennuyé au supermarché ou dans la rue, par des gens qui, sans malice, me disaient 'On ne vous voit plus' (... ) et ça me rappelait que j'avais été abandonné par celles et ceux que je pensais être des amis", racontait-il.