Il a un temps connu la lumière auprès de sa soeur Ophélie. Entre 1995 et 1997, c'est avec elle que Mickaël Winter présentait chaque mercredi l'émission Dance Machine Club sur M6. Musicien, chanteur, le jeune homme a notamment ajouté une belle ligne à son CV en écrivant les paroles du tube Dieu m'a donné la foi. Mais sa carrière avait débuté bien des années plus tôt. Avant les plateaux télé et les radios, avant même de sortir son propre titre Toi qui me sais, il avait fondé un duo à l'âge de 16 ans et obtenu, en 1994, le rôle de DJ résidant du Barfly, dans le 9e arrondissement de Paris. Une renommée qu'il a su mettre à profit, même si c'est désormais dans l'ombre qu'il opère, en silence, mais avec grand succès.
Comme il l'indique sur son site officiel, Mickaël Winter est loin d'avoir chômé depuis les années 1990. Âgé de 47 ans, il a poursuivi sa route en tant qu'auteur, compositeur et producteur musical. Il a entre autres collaboré avec la marque de prêt-à-porter DKNY dont il a élaboré les spots publicitaires, mais également avec Morgan, National Geographic, ainsi que de grandes chaînes de télévision française. Côté cinéma, il a cocomposé la bande originale du film Abdel et la comtesse en 2018, film avec Charlotte de Turckheim, Amir El Kacem et Anne Consigny.
Je parle souvent avec Mickaël
Issu d'une famille d'artistes, Mickaël Winter a su se forger une belle réputation dans son domaine. De son vrai nom Mickaël Kleerekoper, le musicien a puisé l'inspiration, tout comme Ophélie, dans la carrière – et le pseudonyme – de son père David Alexandre Winter. Car en épousant Catherine Fefeu, l'interprète de Oh Lady Mary a donné naissance sans le savoir à une jolie génération de mélomanes. Et pour cause : en 1976, il a abandonné femme et enfants pour s'envoler en direction des États-Unis, conservant une relation catastrophique avec Ophélie et quelques liens avec son aîné. "Aujourd'hui, je parle souvent avec Mickaël", précisait-il dans le magazine Platine. L'occasion, sans doute, d'évoquer sa jolie gloire secrète...