Le procès d'Oscar Pistorius est entré dans sa deuxième semaine. L'athlète handicapé doit répondre du meurtre de sa compagne Reeva Steenkamp, quand lui défend la thèse de l'accident. Ce lundi, le médecin légiste dévoilait son rapport devant la cour. Un rapport qui a fait vomir Oscar Pistorius...
Après une première semaine consacrée à l'audition de témoins clés de l'accusation, que Barry Roux, avocat de la défense, a tenté, sans succès d'ailleurs, de déstabiliser et de décrédibiliser, notamment l'ex-compagne d'Oscar Pistorius qui a décrit un personnage colérique, capable de s'emporter facilement et adepte des armes à feu, c'était au tour du médecin légiste de venir à la barre.
Celui-ci avait demandé au juge que sa déposition reste confidentielle et ne soit pas relayée par les médias contrairement aux précédentes depuis le début de l'affaire, afin de respecter "la dignité de la défunte". "Il n'y aura pas de retransmission (audio et vidéo) en direct, a ainsi déclaré la juge Thokozile Masipa. Cela concerne également Twitter." Une précision utile tant les journalistes ont usé des réseaux sociaux pour retranscrire un procès ultra-médiatique en Afrique du Sud. Ce qui n'a pourtant pas empêché quelques fuites...
L'AFP révèle en effet qu'à l'énoncé des détails de l'autopsie, Oscar Pistorius s'est raidi, puis s'est prostré sur son banc, les yeux humides, ses jambes s'animant d'un mouvement nerveux, avant que le docteur Gert Saayman ne décrive les blessures à la tête de Reeva Steenkamp. Oscar Pistorius, qui était resté impassible au début du procès avant de craquer, s'est plié en deux, a mis ses deux mains derrière la nuque, serrant sa tête entre ses coudes, avant de vomir en plein tribunal...
La suite du procès s'annonce des plus compliquées pour le Sud-Africain de 27 ans.