"Maintenant que je suis guérie, je vais pouvoir me lâcher et faire tout ce que je veux et ce que je peux. Chaque minute compte." Voilà ce qu'annonçait Pamela Anderson il y a quelques jours à Entertainment Tonight. L'actrice est enfin débarrassée d'une hépatite C qui lui empoisonnait la vie depuis vingt ans. Et son premier coup de folie ? Une nouvelle couverture de Playboy... à 48 ans !
Pamela Anderson y apparaît en gros plan, ses mèches blondes lui mangeant le visage, sa poitrine superbement mise en valeur. Autour du cou, un collier en or portant l'inscription "Sex". Elle ne devrait cependant pas apparaître nue dans les pages intérieures du magazine, le groupe Playboy ayant annoncé mi-octobre son intention de renoncer au nu, jugeant ce principe "dépassé". Ce numéro de janvier-février 2016 sera dans les kiosques aux États-Unis, le 11 décembre.
Quatorze couvertures de Playboy en vingt-six ans
C'est une couverture historique. Pamela Anderson est la star qui est apparue le plus souvent en couverture de Playboy. Quatorze fois en vingt-six ans ! Dans l'interview qu'elle a accordée au magazine de Hugh Hefner, et conduite par l'acteur James Franco, elle se souvient de sa première couv' en 1989 : "Le photographe n'a utilisé qu'une seule pellicule, parce que j'étais tellement nerveuse que je vomissais. Et puis, j'ai vu les photos. Et à partir de là, il m'est devenu difficile de garder mes vêtements ! J'étais d'une timidité maladive avant, mais cela a été un déclic. J'ai compris que la seule personne qui s'inquiétait de ce à quoi je ressemblais nue, c'était moi."
Après cette première collaboration, Pamela Anderson revient en février 1991 pour un spécial Saint-Valentin. Puis en 1992, en cow-girl sexy. Elle commence alors à peine la série Alerte à Malibu - qui fera d'elle une star. En novembre 1994, elle joue les vamps. En septembre 1997, gros plan sur son adorable visage. En juin 1998, la série tire sa référence : Pam s'affiche une dernière fois avec ses copines sauveteuses. En février 1999, elle pose nue sur 14 pages. En juillet 2001, elle rend hommage à Russ Meyer, cinéaste culte obsédé par les énormes poitrines et les flingues. En mai 2004, un peu plus de sérieux, Playboy nous promet la "vérité toute nue" sur Pamela Anderson. Trois ans plus tard, en janvier 2007, la couverture, en noir et blanc, est un chouïa vulgaire. Et en janvier 2011, elle rend hommage à Anita Ekberg dans la Dolce Vita.