Patrice Evra aime se montrer provocant, une attitude qu'il ne changera pas en 2018 même si cela ne plaît pas. Connu pour ses vidéos complètement déjantées sur Instagram, le footballeur français de 36 ans a une nouvelle fois frappé.
Pour célébrer le passage à 2018, l'ex-défenseur de l'Olympique de Marseille a enregistré une séquence dans laquelle il s'attaque directement à ses détracteurs. En costume noir et rouge, chaussures assorties, les pieds sur le bureau, Patrice Evra fixe l'objectif en même temps que le célèbre Non, je ne regrette rien d'Edith Piaf est joué. Pas un mot durant plusieurs secondes, juste le regard fixe du footballeur, jusqu'à ce qu'il se lève, s'emballe et souhaite une bonne année à ses followers : "Alors, commençons 2018 avec beaucoup d'énergie, de positivité, de détermination. J'aime ce jeu, bonne année à tous." "Vous devriez vivre le présent comme si c'était votre dernier jour (...). Si vous pensez au passé, vous allez avoir des regrets. Si vous pensez au futur, vous allez vivre dans l'angoisse. Donc ne vous contentez pas de simplement exister ! Mais vivez votre vie, peu importe votre situation. Dieu a un plan pour chacun d'entre nous. Donc bonne année, que 2018 vous fasse tout aimer ce 'game'", ajoute-t-il en légende de sa vidéo qui ne devrait pas plaire aux supporters de l'OM.
Son contrat avec le club phocéen a été rompu après l'agression improbable d'un supporter à qui il avait donné un coup de pied lors d'un entraînement d'avant-match le 2 novembre dernier. "Aujourd'hui, il y a de la tristesse. Pour Patrice Evra d'abord, qui a bien évidemment compris toutes les conséquences de son geste et qui ne pourra plus exercer sa passion à l'Olympique de Marseille. Pour les supporters marseillais ensuite, qui sont stigmatisés à cause du comportement irresponsable d'une poignée d'entre eux. Pour l'institution enfin, dont la réputation est entachée alors qu'elle a fait de l'exemplarité des comportements de tous un des socles essentiels de son projet de relance" avait déclaré le président de l'OM, Jacques-Henri Eyraud au moment du licenciement de l'ancien Bleu.