
C’est l’heure du grand changement dans le jury de The Voice pour cette quatorzième édition qui s’annonce palpitante. Après plusieurs années de bons et loyaux services, les tauliers que représentent Mika et Marc Lavoine ont laissé leurs places à deux artistes adorées des Français, Zaz et Patricia Kaas. Tandis que Vianney retrouve son siège, accompagné par son acolyte Florent Pagny, parti pour soigner son cancer et qui fait son retour triomphal, la parité femme-homme sera donc respectée cette année.
Un nouveau défi à 58 ans pour Patricia Kaas, qui avait décidé de tout arrêter il y a plusieurs années mais qui a tout de même accepté la proposition de TF1. “J’ai hésité. La production me l’a proposé trois fois avant que j’accepte. S’ils étaient venus me chercher il y a quelques années, j’aurais dit non car j’ai du mal à juger et je n’aurais pas été prête à parler à l’antenne”, explique ce jeudi 16 janvier au Parisien celle qui s’est exprimée sur son absence pendant 8 ans à l’abri des projecteurs il y a quelques jours. Comme elle n'hésite pas à le confier à nos confrères, l’interprète de Mon mec à moi a fait un burn-out à un moment de sa carrière. “Il a duré quatre mois. C’était un trop-plein de tout. J'ai tout arrêté car j’étais épuisée physiquement, psychiquement, et je ne voyais plus la suite”, explique-t-elle.
Alors, pendant plusieurs années, Patricia Kaas, toujours proche de son ex-compagnon, un homme important dans le milieu de la musique, s’est concentrée sur elle-même et sur son bien-être. “J’ai vu une psy pendant quatre mois mais, très vite, elle m’a dit que cela allait car mon tempérament me fait toujours voir le verre à moitié plein. Puis j’ai passé mes journées à ne rien faire. Je me faisais bien chier, mais cela m’a plu ! J’ai un peu lu, j’ai écouté de la musique”, raconte la chanteuse, avant d’évoquer son lieu de vie : “J’ai fait des travaux dans mon appartement à Paris, le même depuis des années en face de l’Élysée. J’avais besoin de changer d’intérieur, j’adore la déco.”
Patricia Kaas, qui s’est confiée sur son désir d'enfant et son infertilité, s’est déjà exprimée par le passé sur cet appartement parisien qu’elle possède depuis des années et visiblement, il n’a pas que des avantages. “C'est le bordel. C'est horrible, on ne peut plus rien faire, on ne peut plus bouger, on est parqués derrière des barrières, je suis surprotégée depuis qu'ils ont fermé la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Les taxis ne passent pas. Bon, je peux encore porter ma valise mais c'est quand même pénible. Et, à partir de 20 heures, lorsqu'ils ferment les barrières, même les piétons ne passent plus”, se lamentait-elle auprès de VSD, avant d’ajouter : “Donc, quand tu invites quelqu'un à boire un verre, si tu ne laisses pas les noms en bas, personne ne passe. Et je suis désolée, mais c'est ton intimité. T'as pas envie que tout le monde sache qui vient et part de chez toi. Comme en plus je suis une personnalité, les gens jasent. Parfois, je discute avec les policiers, je leur demande : 'Mais qu'est-ce qu'il peut arriver ?' C'est devenu invivable.”