Le 18 mai dernier, Patrick Poivre d'Arvor a été entendu par la police parisienne dans le cadre d'une audition libre. Lors de son entretien, le célèbre journaliste de 73 ans a dû répondre aux accusations de viols qui pèsent sur lui et proclamées par l'écrivaine Florence Porcel. L'ex-star de TF1 aurait alors continué de nier les faits, assurant avoir eu des relations sexuelles consenties avec la plaignante.
Mais ce n'est pas tout, les avocats de Patrick Poivre d'Arvor, qui ont déjà retransmis sa plainte pour "dénonciation calomnieuse", ont présenté aux enquêteurs des SMS échangés en 2008-2009 entre Florence Porcel et une autre romancière, une certaine Martine P. lauréate d'un concours littéraire organisé par PPDA. "Les conversations entre les deux ex-amies révèlent un mélange de sentiments, entre fantasmes, fascination, colère et accusations", a analysé le Parisien en révélant l'existence de ces messages.
Et, ce mercredi 26 mai 2021, nos confrères de BFMTV sont allés plus loin en dévoilant deux SMS parmi les centaines présentés aux enquêteurs. Et les deux sont bien différents. Le 15 avril 2009 à 20h15, Florence Porcel évoque PPDA avec angoisse et impatience. "Reste à trouver le mec qui veuille bien assouvir mes envies. Je vois Patrick le 29, je vois Patrick le 29, je vois Patrick le 29... Du moins, je l'espère... Il le faut." Quelques mois auparavant, le 1er décembre 2008, elle pensait en revanche le dénoncer une première fois. "Il y a des jours où je balancerais bien un post anonyme pour dire que le roman parle de PPDA (...) et appeler Closer avec une voix mystérieuse", a-t-elle envoyé à son amie. Une conversation très troublante qui pourrait peser dans la balance en faveur de PPDA...
Pour rappel, Florence Porcel reproche au journaliste vedette de lui avoir imposé un rapport sexuel en 2004 et une fellation en 2009. Dans la foulée, le journal Le Monde a publié une enquête en s'appuyant sur une dizaine de témoignages faisant état "d'abus de position dominante" de la part de Patrick Poivre d'Arvor au fil des années. Après quoi, deux autres femmes ont porté plainte contre lui pour "viol" et "harcèlement sexuel".
Patrick Poivre d'Arvor reste présumé innocent des faits reprochés jusqu'au jugement définitif de cette affaire.