Patrick Sébastien a été remercié de RTL, cette semaine. Il pousse un coup de gueule dans France-Soir.© Abaca
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Voilà deux ans que Patrick Sébastien faisait les belles heures de RTL avec son émission Vos plus belles années, tous les week-ends entre 11h30 et 12h30, en compagnie de Rémi Castillo. La surprise fut grande quand nous apprenions, cette semaine, que la chaîne avait décidé de se séparer de l'un de ses animateurs vedettes, qui officie également dans Le plus grand cabaret du monde, le divertissement mensuel de France 2, ainsi que Les années bonheur. Une décision prise par RTL d'autant plus surprenante que Patrick Sébastien parvenait à placer son divertissement du week-end systématiquement en tête des audiences sur sa tranche horaire.
Alors, pourquoi cette éviction, qui a fait grand bruit dans les médias, cette semaine ? L'animateur âgé de 56 ans pousse un coup de gueule dans les pages du quotidien national France-Soir, en kiosques ce matin. Il y dénonce notamment la façon dont il a été remercié de l'antenne...
"Ça a traîné pendant des jours et des jours, puis on m'a dit au dernier moment que mon émission n'était pas renouvelée. Entre-temps, un responsable m'a fait comprendre que je n'aurais pas dû parler du D.A.R.D. à l'antenne. on m'a aussi dit que 'le respect et la dignité n'avaient rien à faire dans un divertissement', et que je n'avais pas été embauché pour ça", raconte Patrick Sébastien, avant de s'offusquer de l'incohérence entre ses audiences excellentes et le sort qui lui est réservé : "Je n'ai jamais vu ça dans l'histoire des médias : on vire l'émission qui est première ! Tout a été enregistré jusqu'en juillet et on m'a même demandé de faire des best-of. Ça ne tient pas la route", souligne-t-il à juste titre.
Il ajoute, pour sa défense : "J'ai évoqué le sujet de temps en temps. Ils n'avaient pas embauché un robot mais un artiste".
Le D.A.R.D., c'est le mouvement politico-humaniste fondé par Patrick Sébastien, qui puise ses initiales dans la cause pour laquelle il milite : le Droit Au Respect et à la Dignité. "Mon rassemblement compte 26 000 personnes. C'est à la fois beaucoup et pas grand chose. (...) Je pense que certaines personnes n'ont pas du tout intérêt à ce que le D.A.R.D. s'agrandisse : les partis politiques... A chaque fois que je parle du D.A.R.D. à la télé, nous gagnons 2 000 adhérents. Ces gens n'ont pas intérêt à ce que ce mouvement prenne de l'ampleur", affirme Patrick Sébastien, qui confond un peu... vitesse et précipitation.
Fait étrange : il s'est toujours défendu de vouloir faire du D.A.R.D. un parti politique, alors pourquoi se comparer à ces derniers ? La question reste en suspens.
Toujours est-il que l'animateur, qui prendra les manettes d'un nouveau numéro du Plus grand cabaret du monde, ce soir en prime time sur France 2, déplore d'avoir été mis devant le fait accompli par la direction de RTL... Le président de France Télévisions, Patrick de Carolis, avait quant à lui pris la peine de lui demander de ne pas mélanger les genres : "Le patron Patrick de Carolis m'a dit : 'Tu mélanges pas !', j'ai dit OK", précise l'humoriste engagé.
En plus de ses engagements avec l'unité jeux-divertissements de France 2, il se consacre en ce moment au Grenier de Sébastien, une émission qui sera à l'antenne cet été et animée par son fils Olivier Villa.
JO
Alors, pourquoi cette éviction, qui a fait grand bruit dans les médias, cette semaine ? L'animateur âgé de 56 ans pousse un coup de gueule dans les pages du quotidien national France-Soir, en kiosques ce matin. Il y dénonce notamment la façon dont il a été remercié de l'antenne...
"Ça a traîné pendant des jours et des jours, puis on m'a dit au dernier moment que mon émission n'était pas renouvelée. Entre-temps, un responsable m'a fait comprendre que je n'aurais pas dû parler du D.A.R.D. à l'antenne. on m'a aussi dit que 'le respect et la dignité n'avaient rien à faire dans un divertissement', et que je n'avais pas été embauché pour ça", raconte Patrick Sébastien, avant de s'offusquer de l'incohérence entre ses audiences excellentes et le sort qui lui est réservé : "Je n'ai jamais vu ça dans l'histoire des médias : on vire l'émission qui est première ! Tout a été enregistré jusqu'en juillet et on m'a même demandé de faire des best-of. Ça ne tient pas la route", souligne-t-il à juste titre.
Il ajoute, pour sa défense : "J'ai évoqué le sujet de temps en temps. Ils n'avaient pas embauché un robot mais un artiste".
Le D.A.R.D., c'est le mouvement politico-humaniste fondé par Patrick Sébastien, qui puise ses initiales dans la cause pour laquelle il milite : le Droit Au Respect et à la Dignité. "Mon rassemblement compte 26 000 personnes. C'est à la fois beaucoup et pas grand chose. (...) Je pense que certaines personnes n'ont pas du tout intérêt à ce que le D.A.R.D. s'agrandisse : les partis politiques... A chaque fois que je parle du D.A.R.D. à la télé, nous gagnons 2 000 adhérents. Ces gens n'ont pas intérêt à ce que ce mouvement prenne de l'ampleur", affirme Patrick Sébastien, qui confond un peu... vitesse et précipitation.
Fait étrange : il s'est toujours défendu de vouloir faire du D.A.R.D. un parti politique, alors pourquoi se comparer à ces derniers ? La question reste en suspens.
Toujours est-il que l'animateur, qui prendra les manettes d'un nouveau numéro du Plus grand cabaret du monde, ce soir en prime time sur France 2, déplore d'avoir été mis devant le fait accompli par la direction de RTL... Le président de France Télévisions, Patrick de Carolis, avait quant à lui pris la peine de lui demander de ne pas mélanger les genres : "Le patron Patrick de Carolis m'a dit : 'Tu mélanges pas !', j'ai dit OK", précise l'humoriste engagé.
En plus de ses engagements avec l'unité jeux-divertissements de France 2, il se consacre en ce moment au Grenier de Sébastien, une émission qui sera à l'antenne cet été et animée par son fils Olivier Villa.
JO