C'est une belle promesse que le crooner américano-canadien Paul Anka s'apprête à tenir... enfin ! Mercredi, il donne un concert à Varsovie, concert promis à son public polonais il y a 48 ans.
Le soir du 22 novembre 1963, juste avant le dernier concert d'une longue série en Pologne, un Paul Anka âgé de 22 ans avait annulé sa prestation prévue dans la prestigieuse Sala Kongresowa à Varsovie. Il est alors bouleversé par l'assassinat du président américain John Fitzgerald Kennedy qu'il vient tout juste d'apprendre. Les images d'archives le montre sur scène, ému aux larmes, annonçant à un public silencieux l'annulation du concert. Il promettait alors de revenir, il mettra 48 ans avant de le faire.
"Je regrette d'avoir tant tardé à tenir ma promesse. Excusez-moi pour cette longue attente" a-t-il déclaré à l'agence polonaise PAP, des propos repris aujourd'hui par l'AFP. Paul Anka retourne enfin dans ce pays qui lui avait réservé un si bon accueil il y a 48 ans. La Pologne communiste commençait alors à s'ouvrir aux musiques d'outre-Atlantique.
Quarante-huit ans après, l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy fascine toujours et suscite les théories les plus folles. Paul Anka a lui construit une carrière internationale exceptionnelle. Actuellement en tournée européenne, il était le 10 novembre au Casino de Paris. La Sala Kongresowa de Varsovie l'attend mercredi, il poursuivra ensuite son tour de chant aux Etats-Unis.
Divorcé l'année dernière d'Anna Aberg, son entraîneur personnel épousé en 2008, Paul Anka se réjouit toutefois du bonheur d'Amanda, l'une de ses cinq filles nées de son mariage avec Anne de Zogheb. Epouse du comédien Jason Bateman, elle s'apprête à lui une nouvelle petite-fille après Francesca, 4 ans.