

Si James McCartney peut se vanter d'être le fils de l'un des plus grands musiciens de tous les temps, la notoriété de son illustre papa, Sir Paul McCartney, s'avère parfois à double tranchant. Quand on est enfant de, on peut bénéficier d'un coup de pouce, mais il n'est en effet pas toujours facile de vivre dans la lumière de son (ou ses) célèbre(s) géniteur(s).
Fort d'un album (prévu dans les bacs le 21 mai et sobrement intitulé Me) et d'une tournée de 47 dates qui s'exportera aux quatre coins des Etats-Unis, James McCartney était en concert hier mercredi 27 mars, sur la scène de l'Ambassadors Theatre de Londres. Musicien et chanteur averti, la star de la soirée était donc censée être ce grand blond au visage poupin. Mais c'était sans compter sur son père, l'ex-Beatle âgé de 70 ans qui, souhaitant soutenir son fiston, a fait pire que mieux et lui a volé la vedette.
Pas peu fier d'attirer toutes les attentions et les projecteurs avec la venue de Paul McCartney à ce show live spécial, James McCartney n'avait sans doute pas prévu de se voir éclipser par l'aura de son papa, personnalité toujours autant adulée après cinquante ans de carrière. L'ancien complice de feu John Lennon, qui foule encore et toujours les scènes du monde entier, n'a d'ailleurs pas renoncé à pousser la chansonnette, rejoint par un certain Ronnie Wood, le Rolling Stone venu accompagné de sa jeune épouse, Sally Humphreys.
Si l'intention de départ des deux vieux compères était bien d'apporter leur soutien à James McCartney, c'est plutôt l'effet inverse qui s'est produit et ce que l'on retiendra surtout de ce concert, c'est la réunion sur les planches des deux mastodontes du rock british, comme le montrent les photos du Daily Mail. Et comme si cela ne suffisait pas, sa soeur Stella McCartney a également fait une apparition, stylée au possible comme à son habitude, pour une réunion pas tout à fait complète du clan McCartney. Et bien malgré elle, la créatrice et fashionista encensée et décorée, l'Anglaise de 41 ans a aussi fait une grande vague d'ombre à son guitariste de frère. En somme : dur, dur d'être James McCartney.