Les tracas continuent pour Pharrell Williams. Condamné avec son acolyte Robin Thicke à verser 7,4 millions de dollars pour le plagiat de Got to Give it up avec leur tube Blurred Lines, l'auteur-compositeur-interprète américain de 41 ans est encore dans le collimateur des ayant-droits de Marvin Gaye.
Dans le collimateur de Nona Gaye, la fille du célèbre chanteur de la Motown, le tube Happy tiré de la bande-originale de Moi, moche et méchant 2. Un morceau qui avait cartonné à travers le monde (notamment en France où Happy est la chanson qui est restée le plus longtemps numéro un des ventes depuis la création du Top 50) et rapporté gros à son auteur définitivement propulsé par cet hymne optimiste.
Pour Nona Gaye, Happy ressemble étrangement à un autre titre majeur de la discographie de son père, à savoir Ain't That Peculiar (1966). "Je ne vais pas mentir. Je pense que les titres se ressemblent", a-t-elle confié sur CBS, sans laisser entendre pour autant qu'elle entamera des poursuites judiciaires à l'encontre du populaire artiste américain. S'avouant "satisfaite du jugement" prononcé sur le cas Blurred Lines, Nona Gaye et les héritiers du chanteur décédé en 1984 ne devraient pas saisir un tribunal de sitôt, surtout après la longue procédure précédant cette condamnation exemplaire à laquelle Thicke et Williams ont d'ailleurs fait appel.
Si pour l'heure Pharrell Williams peut dormir sur ses deux oreilles, ce n'est pas la première fois que l'auteur de G I R L est accusé d'avoir plagié un autre artiste pour Happy. En avril 2014, l'actrice et danseuse Anne Marsen pointait du doigt les similitudes entre ses vidéos Girl Walk et One Day, et le clip d'Happy, arguant que Williams avait utilisé les mêmes pas de danse ou encore des costumes très ressemblants. Pour autant, elle n'avait pas porté plainte contre l'auteur de Happy.