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Philippe Torreton, César du meilleur acteur pour Capitaine Conan, a choisi de s'impliquer dans un projet ambitieux, délicat et brûlant : l'adaptation au cinéma du calvaire d'Alain Marécaux, un des protagonistes du scandale judiciaire connu sous le nom de l'affaire d'Outreau. L'oeuvre, intitulée Présumé Coupable, se dévoile sur les écrans le 7 septembre et à cette occasion, l'acteur principal est venu faire part de son travail au micro de la matinale d'Europe 1 le 6 septembre, auprès de Nikos Aliagas et Bruce Toussaint à 8h35.
Réalisé par Vincent Garenq (Comme les autres), Présumé coupable retrace la descente aux enfers d'Alain Marécaux, huissier de l'affaire d'Outreau, arrêté en 2001, avec sa femme et douze autres personnes, tous accusés d'actes de pédophilie qu'ils n'ont jamais commis.
Se décrivant comme un "sensible indigné", Philippe Torreton parle avec force et émotion de l'homme qu'il incarne sur le grand écran, et qui a passé vingt-cinq mois en prison. "Je l'ai rencontré assez vite après le lancement du projet," explique le comédien, "et j'ai ressenti un choc, j'ai vu un être humain brisé". Les mots de Torreton sont puissants pour caractériser le calvaire qu'a vécu Alain Marécaux : "On a dépouillé un homme", "on lui a laissé à peine la vie", ou encore "sa présomption d'innocence a été bafouée".
Pour les besoins du film, Philippe Torreton a perdu 27 kg, ce qui est finalement peu par rapport au chiffre d'Alain Marécaux (50 kg), qui a fait une tentative de suicide par privation de nourriture. Est ensuite venue l'heure de la projection du film, et Philippe Torreton et Alain Marécaux ont regardé ensemble le film. La victime de cette grave erreur judiciaire a ensuite déclaré au comédien : "Tu as épousé ma douleur."
Au cours de l'interview, le comédien, qui vient d'être de nouveau papa, aborde également son engagement politique auprès de Martine Aubry : "J'ai signé un appel avec Martine Aubry pour l'égalité femmes-hommes." Affirmant qu'il souhaite qu'elle soit la candidate PS pour la présidentielle, il rejoint ainsi Sandrine Bonnaire, autre actrice qui affiche son soutien pour la Première secrétaire du Parti socialiste.
Réalisé par Vincent Garenq (Comme les autres), Présumé coupable retrace la descente aux enfers d'Alain Marécaux, huissier de l'affaire d'Outreau, arrêté en 2001, avec sa femme et douze autres personnes, tous accusés d'actes de pédophilie qu'ils n'ont jamais commis.
Se décrivant comme un "sensible indigné", Philippe Torreton parle avec force et émotion de l'homme qu'il incarne sur le grand écran, et qui a passé vingt-cinq mois en prison. "Je l'ai rencontré assez vite après le lancement du projet," explique le comédien, "et j'ai ressenti un choc, j'ai vu un être humain brisé". Les mots de Torreton sont puissants pour caractériser le calvaire qu'a vécu Alain Marécaux : "On a dépouillé un homme", "on lui a laissé à peine la vie", ou encore "sa présomption d'innocence a été bafouée".
Pour les besoins du film, Philippe Torreton a perdu 27 kg, ce qui est finalement peu par rapport au chiffre d'Alain Marécaux (50 kg), qui a fait une tentative de suicide par privation de nourriture. Est ensuite venue l'heure de la projection du film, et Philippe Torreton et Alain Marécaux ont regardé ensemble le film. La victime de cette grave erreur judiciaire a ensuite déclaré au comédien : "Tu as épousé ma douleur."
Au cours de l'interview, le comédien, qui vient d'être de nouveau papa, aborde également son engagement politique auprès de Martine Aubry : "J'ai signé un appel avec Martine Aubry pour l'égalité femmes-hommes." Affirmant qu'il souhaite qu'elle soit la candidate PS pour la présidentielle, il rejoint ainsi Sandrine Bonnaire, autre actrice qui affiche son soutien pour la Première secrétaire du Parti socialiste.