Nouvelle étape dans l'affaire Pierre Palmade, ce lundi 26 juin. Le contrôle de l'humoriste, depuis ce terrible accident de voiture qu'il a provoqué le 10 février 2023 en Seine-et-Marne sous l'emprise de stupéfiants, entraînant la mort du bébé que portrait une femme dans un autre véhicule et blessant grièvement un autre et jeune passager ainsi que le conducteur, père du garçon, a été allégé depuis le début du mois de juin.
Les médecins ont estimé qu'il n'avait plus besoin d'être hospitalisé en semaine. Il est donc libre de ses mouvements à condition de ne pas quitter la région de la Nouvelle-Aquitaine, rapporte BFMTV.
Celui qui a été soigné dans l'hôpital Pellegrin à Bordeaux, où il a été suivi pour des soins post-AVC et des traitements contre les addictions, est toujours interdit de prendre le volant, d'entrer en contact avec les victimes de l'accident, et doit continuer à soigner son addiction aux stupéfiants, mais sans hospitalisation forcée donc, comme le stipule son contrôle judiciaire. Les investigations, elles, se poursuivent. L'une des trois victimes de Pierre Palmade, le père de famille qui était au volant, est toujours hospitalisé à l'heure actuelle, selon leur avocat, apprend-on. Il y a quelques semaines, Paris Match partageait son enquête sur la reconstruction de l'humoriste de 55 ans, qu'on a pu voir libre dans les rues de la ville relativement en forme devant les caméras de BFMTV. Lâché par de nombreuses personnalités, qui ont toutes ont pris leurs distances, il est auprès de sa soeur qui est désormais responsable de son aîné.
En étant au CHU de Pellegrin, Pierre Palmade s'est retrouvé dans l'établissement où exerce non loin sa soeur qui travaille dans le service de chirurgie dentaire. Sa cadette a "accepté de s'occuper de son grand frère après le drame. Celle-ci a donné des garanties à la justice : elle veillera sur le destin de Pierre, désormais", le temps qu'il se soigne, précisaient nos confrères. Le magazine faisait aussi état du changement de discours de l'accusé. Après s'être "posé en victime" de "la drogue, la vie, la maladie" juste après les faits, le comédien exprimait enfin un ressenti différent : "celui de quelqu'un qui doit réparer quelque chose."