C'est l'un des rares produits de la formation parisienne à avoir réussi à s'imposer dans l'équipe professionnelle du Paris Saint-Germain. Depuis l'arrivée du Qatar et la venue de stars internationales à l'image de Zlatan Ibrahimovic ou plus récemment Lionel Messi, difficile pour les jeunes pousses du club de se faire une place au soleil. Mais pour Presnel Kimpembe, même si cela a pris du temps, il a réussi à devenir un des tauliers du vestiaire parisien. Un statut qui lui a permis d'être appelé par Didier Deschamps et de remporter la Coupe du Monde en 2018.
S'il a vécu de très beaux moments sportivement, le défenseur de 26 ans a également traversé des moments très compliqués dans sa vie. Lorsque son fils Kayis est né en 2017, il est grand prématuré et va passer 4 mois à l'hôpital. Une situation toujours délicate pour les parents face à la fragilité de ces petits êtres pas encore totalement formés. Presnel Kimpembe se souvient de ses moments marquants et les évoque dans une interview accordée à Libération. "Des fois, je rentrais à Paris après des matchs à Monaco ou Marseille, il était 4 heures du matin, j'allais à l'hôpital et rentrais chez moi à 7 heures du matin, puis je reprenais l'entraînement à 10 heures", dévoile-t-il, avant de poursuivre, plein de courage : "Mais ce sont ces aléas de la vie qui ont forgé mon caractère".
Doté d'un mental à toute épreuve, Presnel Kimpembe a puisé toutes ses ressources de son enfance, dans une famille aimante, mais peu fortunée. Une mère caissière qui a cumulé les emplois pour subvenir aux besoins de ses quatre enfants et un père vu comme un "exemple", prêt à tous les sacrifices pour son fils. "Il m'a tout donné, m'emmenait aux entraînements quand j'étais plus jeune, n'allait pas travailler parfois pour pouvoir venir me chercher au Camp des loges. C'est lui aussi qui m'a transmis cette mentalité", résume le coéquipier de Neymar et Mbappé.
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