La santé mentale, le prince William et le prince Harry en ont fait leur cheval bataille : chacun à leur manière, les deux fils du roi Charles III oeuvrent pour aider les autres à préserver leur bien-être psychologique. Il faut dire que les deux frères ont vécu un véritable traumatisme lorsqu'ils étaient des enfants : la mort très brutale de leur mère, Lady Diana, alors que l'aîné avait 15 ans et que le cadet allait avoir 13 ans.
Un moment particulièrement difficile dont le prince William parle rarement, mais que son frère, avec qui il est gravement brouillé depuis son départ aux Etats-Unis, aborde très souvent. Que ce soit dans les reportages qui avaient été faits sur lui et sa femme Meghan Markle ou dans son autobiographie, Spare, sortie en janvier, il ne se prive pas de raconter les difficultés rencontrées après ce deuil.
Et ce week-end, c'est lors d'une nouvelle interview qu'il a accepté de donner pour les médias canadiens qu'il a pu à nouveau en parler. Mais pas à n'importe qui : en effet, le fils de Lady Diana a pu discuter avec le docteur Gabor Maté, spécialiste des traumatismes d'enfance. Et celui-ci, à l'issue de la discussion, lui a diagnostiqué un grave trouble survenu après le choc de la mort de sa mère : un TDA, un trouble de l'attention.
"Je pensais que j'allais tout perdre"
Remerciant avec humour l'homme pour la séance gratuite, le père d'Archie et Lilibet (3 ans et 20 mois) a confirmé ce diagnostic par ses différentes impressions : "Depuis l'âge de 12 ans, en plus d'être en état de choc, j'étais en état de combat ou de fuite", a-t-il notamment confié au psychologue. Un état qui l'aurait poussé selon lui vers "les drogues psychédéliques", seul remède à son mal-être. "Cela m'a tout enlevé et m'a apporté un sentiment de relaxation, de libération, de confort, une légèreté que j'ai réussi à conserver pendant un certain temps", a-t-il notamment confié.
Des drogues dont il avait déjà parlé plusieurs fois, notamment dans son livre où il a confié avoir même été plus loin : il aurait notamment pris de la cocaïne et des champignons hallucinogènes plus jeune. Ce qui ne l'a pas empêché de suivre une véritable thérapie, avec un psychologue : "Je pensais que si j'allais en thérapie, je perdrais tout ce dont je me souvenais de ma mère et il s'avère que ça n'a pas été le cas. Je n'ai rien perdu, au contraire". Un beau témoignage qui va sûrement lui faire du bien !