Ce n'est une surprise pour personne : la jeunesse du prince Harry a été plutôt chaotique. Perdu sans sa mère, Lady Diana, morte juste avant ses 13 ans, le petit-fils d'Elizabeth II a multiplié les bêtises. Allant des plus softs, comme les soirées arrosées ou les écarts du protocole... aux plus graves : sa soirée avec un uniforme nazi, notamment ou ses coups de poing aux photographes. Et bien sûr, à la drogue, dont il n'avait jamais vraiment parlé jusqu'alors.
Mais dans son autobiographie, Spare (Le suppléant pour la version française), il ne cache rien et explique qu'en plus de l'alcool, il a "bien sûr" testé d'autres drogues dont la cocaïne. "Ce n'était pas très amusant, ça ne m'a pas rendu particulièrement heureux" explique-t-il, avant de se justifier, "mais ça m'a fait me sentir différent, et c'était mon objectif principal, se sentir, être différent".
A cette époque, le jeune homme est particulièrement perdu : son frère est parti pour l'université, où il rencontrera d'ailleurs Kate Middleton, et il ne trouve plus sa place dans une famille trop rigide. Alors, lors d'un "week-end de chasse", il cherche la nouveauté et sniffe sa "première ligne". "J'étais un jeune de 17 ans qui voulait essayer n'importe quoi qui vienne bousculer l'ordre établi. En tout cas c'est ce dont j'essayais de me convaincre", écrit-il, aujourd'hui bien plus sage.
Plusieurs fois
Le prince raconte également que son père, mis au courant de ses dérives avec la drogue et l'alcool, l'avait emmené dans un centre de désintoxication pour qu'il rencontre des gens gravement dépendants et comprenne le chemin qu'il était en train de prendre. Même si le prince dit en avoir pris "plusieurs fois", celui qui s'était également fait remarquer en finissant totalement nu en une d'un tabloïd, a finalement tout arrêté, notamment lors de son entrée dans l'armée, où il a fini par trouver le cadre qu'il cherchait.
En 2002, cependant, alors que le prince Harry fêtait ses 18 ans, il avait été convoqué par le palais de Buckingham pour évoquer sa consommation de drogue : en effet, alors que la reine s'apprêtait à célébrer ses 50 ans sur le trône, un journaliste avait posé la question au Palais, créant un léger incident diplomatique.
Des informations que Buckingham Palace et la famille royale ne commenteront pas : depuis le début des accusations du prince Harry, tous restent silencieux en public sur le sujet, fidèles à la règle du "never explain, never complain". Mais nul doute qu'en coulisses, les discussions doivent aller bon train !