Si les voyages forment la jeunesse, ils fortifient aussi l'amour, dans le cas du prince Harry et de Meghan Markle... Leur escapade au Botswana (d'où provient la pierre de la bague de fiançailles), leurs allers-retours transatlantiques, leur nouvel an inoubliable dans le cercle polaire, leur week-end prolongé en Jamaïque : autant de moments privilégiés qui ont offert à leur romance des occasions idéales de s'épanouir à peu près à l'abri des regards. Et alors que leur mariage se profile à l'horizon, il n'y a pas de raison que cela change.
Le jeune couple prévoit d'ailleurs de s'offrir une excursion dans les îles Ioniennes quelques jours avant de s'unir le 19 mai 2018 à Windsor, comme cela a été ébruité dernièrement. Mais c'est surtout le choix de la destination de leur lune de miel qui suscite la curiosité. Bien que l'idée d'un séjour dans les Caraïbes ait pu être évoquée, la chroniqueuse mondaine Charlotte Griffiths a eu vent d'une autre possibilité qui s'avère bien plus convaincante et significative : la Namibie.
La journaliste s'est laissé dire que le fils du prince Charles se serait tourné vers l'organisateur de safaris Natural Selection pour mettre sur pied leur périple dans le pays. Mais la société, qui est en train d'achever la construction d'un nouveau complexe hôtelier à l'écart de toute civilisation, le Hoanib Valley Camp, dont la livraison est justement prévue au mois de mai, pourrait ne pas être la seule sur les rangs : l'entourage d'Harry et Meghan leur aurait conseillé de sonder plusieurs organismes pour tenter de brouiller les pistes et espérer passer une lune de miel sans être importunés. William et Kate, qui avaient opté pour les Seychelles, avaient réussi leur coup, en 2011...
On le sait, entre le prince Harry et l'Afrique, c'est une grande histoire d'amour, insufflée par sa mère la princesse Diana et qu'il cultive notamment au travers de son association Sentebale en faveur des enfants démunis du Lesotho ou en aidant à la préservation de la faune sauvage. "C'est là que je me sens le plus moi-même, plus que n'importe où ailleurs dans le monde. J'ai cette intense sensation de totale relaxation et de normalité, ici. Ne pas être reconnu, me perdre dans la savane avec les gens qui ont le plus les pieds sur terre, avec des personnes dévouées à la protection de l'environnement sans autre but, sans agenda, qui sacrifieraient tout pour que la nature aille mieux...", confiait-il l'an dernier à la revue Town and Country. Quant à Meghan Markle, fière de revendiquer son métissage (fille d'un père caucasien et d'une mère afro-américaine descendant d'esclaves), elle a elle-même été très marquée par ses missions humanitaires sur le continent africain (notamment au Rwanda, en tant qu'ambassadrice de World Vision Canada).