S'il a disséminé çà et là, à l'occasion de ses quelques engagements publics depuis l'accouchement de son épouse la duchesse de Cambridge le 22 juillet 2013, quelques menues confidences sur leur fils le prince George, ce "petit chenapan bruyant " qui lui rappelle son frère Harry et lui-même dans leurs jeunes années, le prince William s'apprête à partager ses premières émotions de jeune papa dans un entretien télévisé événement.
Dans cette interview recueillie par le correspondant de CNN Max Foster dans les jardins de Kensington Palace, qui fait partie intégrante d'un reportage d'une heure réalisé avec la collaboration d'une documentariste de la chaîne britannique ITV et intitulé Prince William : Père nouveau, nouvel espoir, le duc de Cambridge était invité à se confier sur deux thèmes en particulier, son engagement pour la préservation de la vie sauvage en Afrique, notamment en sa qualité de parrain du Tusk Trust, d'une part, et sa récente paternité d'autre part.
Le prince William et Kate Middleton, dont ce sera le premier engagement officiel depuis la naissance du petit George de Cambridge et après son apparition surprise amincie sur l'île d'Anglesey, doivent prendre part jeudi 12 septembre à la première cérémonie des Tusk Conservation Awards. En écho, c'est le 15 septembre que le sujet de CNN sera diffusé dans son intégralité, et sur ITV le 16.
De premiers extraits fournis par la chaîne américaine nous avaient permis de voir le prince William, portant un polo officiel du Tusk Trust, livrer quelques confidences très intimes quant à ce combat pour la nature africaine, qu'il a hérité de sa mère Lady Di (pour le côté Afrique) et de son père le prince Charles (pour le côté environnement), mais aussi quelques anecdotes touchantes, comme celle concernant la chambre de son fils au palais de Kensington, où les Cambridge doivent d'ici fin octobre enfin emménager au sein de l'appartement 1A : "Il grandira dans la savane, il y a plein d'éléphants et de rhinos en jouets dans la chambre."
Alors que l'échéance approche, c'est au tour du magazine Radio Times, dans son édition de mardi 10 septembre, de déflorer un peu plus les propos du petit-fils de la reine Elizabeth II d'après la version ITV de l'entretien : "Le monde sauvage est incroyablement vulnérable et je me sens véritablement un instinct protecteur, d'autant plus à présent que je suis père, raison pour laquelle c'est si émouvant pour moi", confie William en écho à ses déclarations précédemment dévoilées - "C'est quelque chose que je n'aurais jamais pensé ressentir en moi un jour. Et j'ai l'impression, bien que ce soit un laps de temps bref, que les choses m'affectent différemment désormais", avait-il dit.
Et de poursuivre : "On veut s'élever pour protéger ce qui est vulnérable et a besoin de l'être. Eléphants, rhinocéros et bien d'autres espèces d'animaux menacées n'ont pas droit de parole. Souvent, je rêvasse en plein jour, et l'Afrique est inévitablement l'un des endroits où je m'évade. J'ai des centaines d'animaux sur mon iPhone, des bruits et des sons de la savane, alors si je passe une journée stressante, je choisis un buffle, un grillon ou un triton et ça me ramène instantanément dans la savane. Ça m'apaise totalement."
Radio Times reprend ensuite un extrait dont on avait déjà connaissance, concernant l'héritage que William voudrait transmettre à George : "Pour l'instant, le seul héritage que je voudrais lui transmettre, ce serait qu'il dorme plus et ne m'oblige pas à changer ses couches aussi souvent, mais en grandissant, je suis sûr qu'il attrapera le virus de la conservation."