L'acteur Rod Paradot, le top model Inès de la Fressange, Anne Parillaud... Les Deux Magots reçoit fréquemment des clients VIP ! Le café littéraire du 6e arrondissement de Paris a encore été le théâtre d'un événement culturel cette semaine. Mardi, l'auteur Louis de la Rochefoucauld y a reçu un nouveau prix.
La 89e édition du Prix des Deux Magots s'est déroulée ce mardi 25 janvier 2022. Anne Parillaud a bravé le froid pour en célébrer la remise, en se rendant au café situé dans le quartier de Saint-Germain-des-Près. Chaudement vêtue dans un manteau à motif léopard (qu'elle a conservé même à l'intérieur) et un pull à col roulé blanc cassé, l'actrice y a notamment croisé le chanteur (et ex-compagnon d'Olivia Ruiz) Mathias Malzieu. Ce dernier était accompagné de sa chérie artiste Daria Nelson.
Quelques heures avant ce dîner, Les Deux Magots a donc attribué son nouveau prix. Le lauréat, Louis de la Rochefoucauld, y a été récompensé pour son livre intitulé Châteaux de sable (aux éditions Robert Laffont). Louis de la Rochefoucauld a reçu la majorité des votes du jury (7 voix contre 4 pour son dauphin, l'auteur Jérôme Chantreau et son livre Bélhazar, aux éditions Phébus) essentiellement composé de journalistes et d'écrivains.
Châteaux de sable est un roman qui met en scène un héritier de la noblesse d'épée, qui ne sait plus à quel saint se vouer. Jeune père un peu paumé, issu d'une famille décimée sous la Révolution, le narrateur vit dans un monde en voie d'extinction. Trop à l'ouest pour avoir des convictions politiques, il n'est pas royaliste, mais ne croit pas non plus au mythe d'une France nouvelle née en 1789... jusqu'au jour où Louis XVI lui apparaît !
"J'avais mis beaucoup de temps à m'intéresser à la Révolution, et plus encore à la comprendre. Puis, j'y étais revenu, et la période m'avait semblé capiteuse. Malgré l'atrocité des faits, tout y était beau : les lieux, les vêtements, les noms des bons, des brutes et des truands, explique Louis de la Rochefoucauld sur son roman. Mon déphasage trouvait un écho dans la figure de Louis XVI. J'avais le goût des causes perdues et le plus grand des guillotinés était indéfendable. Quand aurait-il enfin un bon avocat ?"
Son plaidoyer a visiblement fait sensation !