Jeudi 19 mai se tenait le procès de Nabilla Benattia. La jeune femme devait répondre de deux chefs d'accusation. En premier lieu "tentative d'homicide volontaire" pour les faits survenus dans la nuit du 6 au 7 novembre 2014 dans un appart'hôtel de Boulogne-Billancourt, près de Paris. Et pour "violences volontaires aggravées" concernant un précédent incident au sein du couple, datant du 8 août 2014 dans les Bouches-du-Rhône, au cours duquel Thomas Vergara avait été blessé au dos.
Et, au cours de son audition, elle n'a pas hésité à poster quelques photos sur son compte Snapchat afin de faire vivre ce moment à ses fans comme s'ils y étaient. Un acte répréhensible selon Matthieu Delormeau. Invité à réagir aux publications de Nabilla Benettia, dans TPMP, le chroniqueur – qui se présente à l'élection présidentielle de 2017 – s'est indigné du comportement de l'ancienne star des Anges : "Est-ce qu'elle a conscience qu'elle est dans un tribunal et que ce qu'elle a fait est très grave ? On n'est pas en train de prendre des selfies ou des snaps devant un président. Ce n'est pas une gamine. Je ne discute pas de la condamnation. Mais c'est à cause de ça qu'on a l'impression que la justice n'est pas importante."
Des propos trop virulents selon certains chroniqueurs. En effet, nombreux sont ceux à avoir défendu la compagne de Thomas Vergara, à commencer par Gilles Verdez. Ce dernier a tenu à lui signifier qu'il pensait à elle et espérait que son avenir serait radieux. "Ça ne me choque pas du tout. (...) Je trouve ça hyper moderne de savoir ce qu'il se passe dans un tribunal", a de son côté confié Caroline Ithurbide. Un avis partagé par Valérie Bénaïm : "Votre langue première, c'est le français, Nabilla c'est le tweet. C'est sa façon de s'exprimer. Effectivement, c'est peut-être une erreur, c'est peut-être puéril, en l'occurrence, c'est sa façon de s'exprimer."
En revanche, contrairement à l'équipe du Mad Mag, les chroniqueurs de Touche pas à mon poste ne se sont pas exprimés sur la condamnation de Nabilla Benattia. Rappelons qu'elle a écopé de 24 mois d'emprisonnement dont 6 mois ferme. Une peine aménageable, l'ancienne star des Anges ayant déjà purgé six semaines de détention provisoire entre novembre et décembre 2014, après la fameuse affaire du "coup de couteau". Elle devra également verser 10 000 euros à la caisse d'assurance maladie et se soumettre à une obligation de soins psychologiques. Cette peine est moins lourde que celle requise par le procureur du tribunal correctionnel de Nanterre, à savoir trois ans d'emprisonnement, dont deux ans et quatre mois avec sursis. Un soulagement pour la jolie brune.