Après le meurtre abject du professeur Samuel Paty (47 ans) à Conflans-Sainte-Honorine le 16 octobre 2020,Julien Arnaud a tenu à faire part de son indignation et de son effroi suite à ce nouvel acte terroriste commis sur le sol Français. Originaire de la ville de Conflans, le journaliste de 46 ans est terriblement choqué de cet assassinat et consterné de constater que le terrorisme frappe encore en 2020. Sur Twitter, il écrit : "La tristesse. L'épouvante. Le dégoût. L'épuisement. La rage. Combien de fois on va dire "plus jamais ça" ? C'est ma ville Conflans. J'y ai grandi. Et je ne peux même pas dire que je suis surpris."
Une autre journaliste, Leïla Kaddour, a également fait part de sa profonde tristesse suite au décès de ce professeur, décapité par un terroriste pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves dans le cadre d'un cours sur la liberté d'expression. En soutien aux autres professeurs, elle tweete le 17 octobre 2020 : "#jesuisprof et l'enfant de l'école de la République que je suis a le coeur lourd." Autre personnalité, Alessandra Sublet a publié un dessin d'Emmanuel Chaunu représentant la République effondrée et en pleurs dans une salle de classe. En légende, elle écrit : "Je n'ai pas les mots. Une pensée pour les proches de cet enseignant, pour ses collègues aussi. Qu'est ce que j'aimais quand mes profs prenaient certaines libertés sur le programme. Ceux qui s'adaptaient à notre époque, ceux qui sans prise d'opinion nous amenaient à réfléchir sur la société. Défendons la liberté d'expression dans notre pays."
Pour rappel, le professeur d'histoire géographie Samuel Paty a été décapité le 16 octobre en fin de journée. Selon l'AFP, les policiers de la brigade anticriminalité de Conflans-Sainte-Honorine avaient été appelés vers 17 heures pour un homme suspect qui rôdait près du collège du Bois d'Aulne (où enseignait ce professeur). En arrivant sur place, ils ont découvert l'homme décapité. Deux cents mètres plus loin, sur la commune d'Eragny, ils tombent sur un homme en possession d'une arme blanche qui les menace. Ils font feu, l'homme décède des suites de ses blessures. Les enquêteurs cherchent à savoir s'il a, lui-même, posté un message sur Twitter montrant une photo de la tête de la victime avec un message adressé à Emmanuel Macron, "le dirigeant des infidèles", et qui dit vouloir venger celui "qui a osé rabaisser Muhammad".
Le 17 octobre 2020, cinq nouvelles personnes ont été interpellées portant à neuf le nombre total de personnes en garde à vue, rapporte l'Afp. Parmi les cinq nouvelles personnes, figurent deux parents d'élèves - un homme et son épouse - du collège où travaillait la victime. Ces personnes avaient eu un différend avec l'enseignant sur les caricatures de Mahomet que l'enseignant avait montrées en classe. Trois autres personnes font partie de l'entourage non familial de l'assaillant et quatre autres personnes, dont un mineur, issues de l'entourage familial du suspect, avaient été arrêtées auparavant à Evreux (Eure). L'identité de l'assaillant, sur lequel avait été trouvée une pièce d'identité, a par ailleurs été confirmée par les enquêteurs, selon la source judiciaire. Il s'agit d'un jeune Russe tchétchène de 18 ans né à Moscou.