Roselyne Bachelot a-t-elle raté une occasion de se taire ? "Oui", lui dit en substance Rachida Brakni, épouse d'Eric Cantona dans Libération aujourd'hui. Malgré elle, la comédienne s'est retrouvée au centre de l'opération "Vidons nos comptes pour faire écrouler le système bancaire" lancée par son mari, opération qui a fait beaucoup de buzz, mais peu de résultats. Canto a même voulu prendre Isabelle Adjani en otage, pour qu'elle sorte ses petits sous ! Rachida Brakni avait participé à une publicité pour une banque justement, le LCL. Roselyne Bachelot, très remontée par l'initiative du footballeur n'avait pas alors hésité à y faire référence. Avec le risque d'un amalgame douteux : les idées de Canto sont, par définition, celles de sa femme.
"Je suis une femme libre"
Dans une lettre courte mais acide, Rachida Brakni interpelle la ministre : "Que je partage ou pas les idées de mon époux n'est pas le problème. Dans notre société, la femme est-elle inféodée au point de lui prêter toutes les pensées de son mari ?". L'actrice explique avoir "toujours mis un point d'honneur à être une femme libre et indépendante".
Quelques jours plus tôt, une autre personnalité s'était insurgée dans le même journal des faux-procès faits aux "femme de" : "Une femme serait-elle encore condamnée à penser comme et par son compagnon, mais aussi des sentiments qu'elle nourrit pour lui ?" s'insurgeait Audrey Pulvar suite à sa mise à l'écart de l'antenne d'i>TELE pour sa relation avec Arnaud Montebourg. Rachida Brakni, "scandalisée et choquée", parle d'un véritable "dérapage". Nul doute que Roselyne Bachelot décrochera son téléphone pour s'expliquer. Et lui présenter ses excuses ?