Rachida Dati : Apparition souriante et décontractée après sa défaite judiciaire

C'est une Rachida Dati souriante que l'on a pu voir à l'inauguration du nouvel Institut des lettres et des manuscrits à Paris ce jeudi 24 avril 2013. Malgré la bataille judiciaire perdue hier face à 12 Bis, l'éditeur de la BD Rachida, au nom des pères, illustrée par Bernard Swysen et écrite par le journaliste Yves Derai et dont elle souhaitait interdire la publication, la députée européenne a assumé avec brio son rôle de maire du 7e arrondissement de Paris.

Alors que la parution, qualifiée hier par le juge de "satire politique", investissait les librairies de France, l'ex-Garde des Sceaux foulait le tapis rouge au côté de Gérard Lhéritier, fondateur du musée des Lettres et Manuscrits à Paris. Le nouvel Institut des lettres et des manuscrits qui prend place dans l'ancien Hôtel de La Salle, 2 rue Gallimard, dans le 7e arrondissement, aura pour but de développer une "base numérique mondiale" de manuscrits internationaux.

Pour cette inauguration célébrée en grande pompe, Rachida Dati était habillée de façon particulièrement décontractée. Haut perchée sur des chaussures bleu flashy, la vice-présidente de l'UMP portait un simple jean et un haut noir. Une tenue presque étonnante au vu du sérieux de la cérémonie.

Didier Van Cauwelaert, président de ce nouveau lieu culturel parisien, Patrick Poivre d'Arvor mais aussi la femme de lettres Irène Frain et Christian Estrosi, actuel vice-président de l'UMP, étaient également présents.

Cette inauguration est le premier événement officiel réalisé par Rachida Dati depuis qu'elle a pris la décision, mardi 23 avril, de ne plus se présenter à la primaire UMP pour la mairie de Paris au profit de Nathalie Kosciusko-Morizet. Avec son look détendu et son sourire aux lèvres, la mère de Zohra (4 ans) semblait envoyer un message clair : rien ne peut l'ébranler.

L'Institut des lettres et des manuscrits ouvrira ses portes au public en septembre 2013 à l'occasion d'une exposition dédiée à Jean Cocteau et Edith Piaf.