Dans l'affaire qui oppose Rachida Dati à Dominique Desseigne, la justice se prononcera le 4 décembre, a déclaré, mardi 6 novembre à l'AFP, l'avocate de l'homme d'affaires. Rappelons que la députée européenne, maire du 7e arrondissement de Paris, assigne le PDG du groupe Lucien Barrière pour "reconnaissance de paternité".
Maître Michèle Cahen, avocate de Dominique Desseigne, précise : "Nous avons exposé des motifs légitimes qui, en défense, permettent de s'opposer à la demande présentée" de réaliser un test de paternité. Dominique Desseigne ne se soumettra donc pas à ce test. De manière générale, ce refus peut amener le tribunal à le considérer comme une présomption de paternité.
Selon l'AFP, l'examen de l'assignation, qui s'est tenu à huis clos devant la chambre civile de Versailles, a duré moins d'une heure et a été réalisé en l'absence de Rachida Dati et Dominique Desseigne. Leurs avocates respectives ont quitté les lieux par un accès discret. Les journalistes étaient tenus à l'écart.
Dans cette affaire, Rachida Dati réclame la paix, d'abord pour sa fille Zohra, née le 2 janvier 2009. L'ancienne garde des Sceaux a de fait porté plainte contre Le Point qui révélait, le 2 octobre, cette assignation. Sur Facebook, Dati s'est exprimée dans un long message pour rappeler l'importance de protéger sa fille de tout ce cirque médiatique : "Aujourd'hui, trop c'est trop, en tant que femme et en tant que maman, je demande pour ma fille, pour son équilibre, que tout cela cesse !"