Après une accalmie médiatique suite à cette histoire de sales rumeurs sur le couple présidentiel pour lesquelles elle avait été accusée à tort et obligée de se défendre - Carla Bruni l'avait assurée de son amitié au micro d'Europe 1 -, cette semaine, Le Canard Enchaîné - qui ne lui passe jamais rien - se complaît à dévoiler d'autres choses sur Rachida Dati. L'hebdomadaire publie une lettre recommandée du propriétaire de Dati qui la menace de poursuites judiciaires.
En juin dernier, la maire du VIIe arrondissement de Paris avait demandé à la Caisse des dépôts et consignations de lui trouver un appartement à louer. Ce sera donc un 5-pièces pour 3 000 euros de loyer et 300 euros de charges.
Notre confrère du Canard poursuit : "Un loyer à la portée d'une parlementaire européenne qui perçoit 7 000 euros par mois, avec 7 000 euros d'indemnités supplémentaires comme maire d'arrondissement."
L'appartement est bien, mais méritait des travaux et particulièrement la pose du double vitrage. Comme Rachida Dati n'aurait pas obtenu du propriétaire qu'il effectue ces travaux, elle aurait décidé de ne plus s'acquitter de ses charges.
D'où un retard de paiement de 2 400 euros qui aurait poussé le propriétaire à envoyer une lettre recommandée à Rachida Dati : "Faute par vous de vous acquitter de la somme réclamée dans les huit jours (...) vous nous mettriez dans l'obligation de mettre en oeuvre les moyens judiciaires de recouvrement."
Toujours d'après le Canard, Rachida Dati aurait finalement passé un accord avec la Caisse : la maire du 7e prendra à sa charge la pose du double vitrage et on oubliera sa dette !
Le salaire de parlementaire européen ne nous a pas choqués... mais les 7000 euros d'indemnités comme maire d'arrondissement, oui ! Nous avons appelé le secrétariat de Rachida Dati à la Mairie du VIIeme arrondissement pour demander quelques éclaircissements, que nous avons eus. Le cabinet du maire nous a également fait parvenir la copie de la lettre que notre miss chic et choc a immédiatement envoyée en droit de réponse au Canard Enchaîné et qui fait office de démenti. Vous trouverez le fac-similé de la lettre ci-dessus.
Dans ce courrier, Rachida Dati se dit particulièrement choquée par cet article. Elle affirme n'avoir jamais eu de problème avec son bailleur, être à jour du paiement de ses loyers et de ses charges et que la lettre publiée par le Canard a été envoyée par erreur. Elle précise que l'ICADE, son bailleur, lui a consenti une remise amiable après des travaux importants qu'elle a effectués dans cet appartement.
Mais surtout, elle conteste absolument les indemnités de maire publiées dans le journal satirique : "Concernant mes indemnités de Maire et de Conseiller de Paris, comme vous devriez le savoir, je suis plafonnée. je perçois 470,80 euros mensuellement et non pas les 7000 euros indiqués dans cet article. D'ailleurs cette somme ne correspond à aucune indemnité versée à un conseiller de Paris et maire d'arrondissement".
Elle confirme que la somme exacte de ses indemnités de parlementaire européen est 6080,00 euros mensuels (plus les indemnités de présence aux sessions).
Elle regrette enfin que le journaliste n'ait pas pris le soin de l'appeler...