S'ils en assument dignement l'héritage, le roi Abdullah II et la reine Rania de Jordanie ne manquent jamais d'honorer la mémoire du roi Hussein, décédé le 7 février 1999 à l'âge de 63 ans, dans sa 47e année de règne. Le couple royal s'est recueilli dimanche 7 février 2016 sur la tombe de l'ancien souverain pour commémorer le 17e anniversaire de sa disparition.
En ce jour de tristesse et de responsabilité, puisque c'est celui qui l'a vu monter sur le trône à l'âge de 37 ans, le roi Abdullah II a profondément prié devant la sépulture de son père, au cimetière royal d'Amman : un moment documenté sur les réseaux sociaux de la cour hachémite. Son épouse Rania, partageant avec gravité son émotion, l'accompagnait, mais aucun de leurs enfants, dont les deux aînés - le prince héritier Hussein et la princesse Iman - font leurs études à Washington, à la fac de Georgetown.
La reine Rania, mariée avec Abdullah depuis 1993, y est allée de quelques mots émus sur son compte Instagram : "A la mémoire d'un homme que nous aimions et respections tous. Tu nous manqueras à jamais", a-t-elle écrit en accompagnement d'une photo de la cérémonie.
Au lendemain de ce moment de recueillement, Rania de Jordanie retrouvait son irrésistible sourire en même temps que son rôle d'avocate de la condition féminine et de l'éducation, à l'occasion d'une rencontre avec trois compatriotes enseignantes nommées parmi les cinquante finalistes en liste pour The Global Teacher Prize : une distinction internationale attribuée à un enseignant pour sa contribution exceptionnelle à la profession. Il s'agissait d'agréables retrouvailles, puisque Nesrin Bakaeen, prof de maths, Randa Abdulaziz, prof d'art, et Hanan Al Madaheen, prof de physique, ont toutes trois déjà reçu le Prix de la Reine Rania pour l'excellence dans l'éducation. Le verdict sera annoncé en mars 2016, lors du Forum global sur l'éducation et la formation de Dubai.