Elle a beau avoir incarné l'un des personnages les plus hilarants de la littérature britannique contemporaine, Renée Zellweger a aussi sa part d'ombre. Si vous suivez l'actualité de l'actrice de près, vous n'êtes pas sans savoir qu'elle a complètement disparue de la circulation entre 2010 et 2016... et pour cause. Juste avant de renfiler sa cape de Bridget Jones pour clore la saga puisée des ouvrage d'Helen Fielding à l'aide d'un troisième volet, l'héroïne a connu un passage à vide. "On m'a très mal conseillée, se souvient-elle auprès de Red Magazine. J'ai pris des mauvaises décisions. C'était une période très sombre. Et triste."
Si son entourage lui faisait défaut, Renée Zellweger avait surtout un ennemi à affronter : elle-même. "J'ai été absente pendant un moment parce que, honnêtement, je ne prenais pas soin de moi, poursuit la comédienne de 50 ans. Et j'en avais assez de moi-même. J'avais atteint un stade où je me regardais à l'écran, je levais les yeux au ciel et je me disais 'Et voilà, tu fais encore ce truc-là'. J'ai décidé d'arrêter. De devenir plus intéressante. De faire autre chose". Depuis le 24 mai 2019, Renée Zellweger campe le personnage principal de What/If - mini-série de dix épisodes -, Anne, diamétralement opposé à celui de trentenaire célibataire qui lui colle à la peau. Comme quoi, elle a remporté son pari !
Aucun regret pour Renée Zellweger concernant cette époque d'absence médiatique. "Je ne vois pas ça comme une perte de temps, confirme-t-elle. J'ai beaucoup appris, et c'était ce dont j'avais besoin, j'imagine. J'ai appris à reconnaître les schémas qui régissaient mes comportements. D'en comprendre les différentes conséquences. Je me sens reconnaissante, d'avoir appris et de faire les choses différemment." Prochainement, Renée Zellweger s'attaquera à une légende en prenant les traits de Judy Garland dans un film de Rupert Goold. Sa manière à elle de voir comment ça se passe, au-delà de l'arc-en-ciel...