Dans un communiqué diffusé lundi 13 janvier 2020, la reine Elizabeth II annonçait que la famille royale avait trouvé un terrain d'entente sur une "période de transition" permettant à Meghan et Harry de prendre progressivement leurs distances avec la famille royale britannique. S'appuyant sur des experts, le Daily Mail a publié une véritable explication de texte sur ce pourtant court communiqué de la reine.
L'experte de la famille royale britannique, Rebecca English, livre ici son ressenti sur les six phrases qui composent le communiqué. "Aujourd'hui, ma famille a eu une discussion très constructive sur le futur de mon petit-enfant et sa famille", débute la reine. D'après l'experte, le fait que la reine parle d'emblée à la première personne faisant directement référence à sa famille est important. La souveraine a été "très peinée" par le départ de Meghan et Harry et agit ici comme une grand-mère plutôt que comme une monarque gouvernante.
Dans la seconde phrase, "ma famille et moi soutenons entièrement le désir d'Harry et Meghan de créer une nouvelle vie en tant que jeune famille", il est à noter que la reine parle du couple sans citer ses titres royaux, duc et duchesse de Sussex. Ce pourrait être un indicateur disant qu'ils n'ont plus l'obligations de porter leurs titres.
"Ma famille a des questions complexes à résoudre et du travail à accomplir, mais j'ai demandé à ce qu'une décision finale soit prise dans les jours à venir", conclut Elizabeth II. D'après l'experte du Daily Mail, la reine admet ici qu'elle nage en eaux inexplorées, mais exprime clairement sa détermination à ce que ses conseils travaillent à produire une "solution élégante" à ce conflit.
Elizabeth II s'efforce ici de préserver son honneur après le retrait de Meghan et Harry, qui peut être perçu comme une humiliation. On comprend qu'elle n'avait d'autre choix que de céder à leur requête. Pour rappel, le 8 janvier dernier, Meghan Markle et son époux le prince Harry avaient annoncé leur intention de renoncer à leur statut de membres senior de la famille royale, devenant ainsi "indépendants financièrement" et partageant leur temps entre le Royaume-Uni et le Canada, ancienne colonie britannique.