

Star de Good Morning Vietnam, Mrs. Doubtfire, Jumanji et Hook, pour ne citer que ceux-là, Robin Williams est pourtant loin de mener, aujourd'hui à 62 ans, une vie de grand prince. C'est tout du moins ce que l'acteur raconte dans son interview pour le magazine Parade, à l'heure où va être diffusée la série The Crazy Ones, un show prévu pour la chaîne CBS dès le 26 septembre.
De retour pour le petit écran trente ans après Mork & Mindy, Robin Williams est le héros de The Crazy Ones. Il incarne Simon Roberts, le patron excentrique d'une agence de pub de renom, travaille avec sa fille, Sydney, son total opposé. Entourés d'une équipe de talentueux publicitaires, ils s'efforcent de rester dans le coup malgré la concurrence et la folie qui s'emparent d'eux bien souvent... Dans le rôle de sa fille, Sarah Michelle Gellar, star un tantinet perdue de vue depuis Buffy contre les vampires.
Dans son interview pour Parade, Robin Williams explique sans détour ses motivations de carrière désormais : "L'idée d'avoir un travail régulier est plaisant. J'ai deux autres choix : aller sur la route pour faire du stand-up, ou bien faire de petits films indépendants et gagner le mininum syndical. Les films sont bien, mais la plupart du temps, ils ne trouvent pas de distributeur. J'ai des factures à payer. J'ai changé de vie, d'une bonne façon. Je revends mon ranch à Napa. Je ne peux plus l'entretenir."
Une fortune qui a diminué à cause de ses deux divorces, avec Valerie Verlardi, en 1988, puis Marsha Garces, en 2008 - il est marié depuis 2011 à Susan Schneider : "Je n'ai pas tout perdu, mais assez. Les divorces coûtent cher. Ça brise le coeur à travers le porte-feuille. Si tout va bien avec mes ex ? Oui. Mais est-ce que j'ai besoin de ce style de vie ? Non."
Au cours de l'entretien, Robin Williams revient sur Lance Armstrong, qui fut un ami : "Ce n'était pas que Lance. La plupart des gens de l'équipe se dopait." Enfin, la question de sa rechute dans l'alcoolisme en 2005 après vingt années de sobriété est aussi abordée : "J'ai su que j'allais très mal lors d'un Thanksgiving, lorsqu'il a fallu me porter pour monter les escaliers." C'est alors sa famille qui interviendra pour l'obliger à suivre une cure de désintoxication en 2006.