On est jamais mieux que chez soi... Un adage qu'a fait sien Roger Federer.
Le Suisse, pour la première fois depuis 2003 éjecté du Top 3 mondial, a retrouvé des couleurs avant de fouler les courts de Paris Bercy. Pour la cinquième fois le Roi Roger s'est imposé dans sa ville natale de Bâle où il a vu le jour le 8 août 1981 en étrillant son adversaire du jour en deux sets (6-1, 6-3), le Japonais Kei Nishikori âgé de 21 ans dont son bourreau du jour n'était autre que son idole de jeunesse.
Une victoire et un 68ème titre qui lui permettent de mettre fin à une incroyable série sans victoires, son dernier trophée remontant au tournoi de Doha en janvier. Roger Federer n'avait plus connu pareille traversée du désert depuis... ses débuts sur le circuit professionnel en 2002. Cet été, Andy Murray et Novak Djokovic sont passés par là, le premier intégrant enfin le Top 3, alors que le Serbe s'installait tranquillement sur la plus haute marche du podium.
Alors avant de débuter le Mastesr 1000 de Paris, Roger Federer s'est rassuré. Rassuré sur son jeu, sur sa forme physique et ses capacités à 30 ans à répondre à la fougue et à la jeunesse de ses adversaires. Et le Suisse a une bonne carte à jouer, alors même que Rafael Nadal et Novak Djokovic ne sont pas au mieux de leur forme, ce dernier arrivant blessé à Paris et l'Espagnol ayant déclaré forfait.
D'autant plus que Paris semble une ville maudite pour celui qui a désormais une rue à son nom en Suisse. Un seul titre à Roland Garros depuis le début de sa carrière et aucune victoire à Paris lors du Masters en huit participations ! Autant dire que Roger Federer arrive avec de l'ambition, lui qui souhaite plus que tout terminer sur une bonne note en cette fin d'année où il aura encore le Masters londonien pour briller de nouveau à partir du 21 novembre.