Novak Djokovic a remporté Roland-Garros.
Novak Djokovic l'a rêvé, il l'a fait. Après trois échecs en finale, le Serbe s'est enfin offert le titre majeur qui manquait à son palmarès : Roland-Garros. A 29 ans, le numéro un mondial a réussi à s'emparer de la Coupe des Mousquetaires au détriment d'Andy Murray, battu en quatre sets ce dimanche (3-6, 6-1, 6-2, 6-4). Avec ce 12e trophée majeur, Djokovic réalise le Grand Chelem à cheval sur deux ans. Un moment historique qu'aucun champion n'avait vécu depuis Rod Laver en 1969. Pas même Agassi, Federer et Nadal, les trois autres immenses joueurs de l'ère Open à avoir décroché les quatre titres majeurs dans leur carrière. Avec ce sacre, le 12e de sa carrière en Grand Chelem, le numéro 1 mondial, tenant des quatre titres majeurs, est définitivement seul sur sa planète.
"C'est peut-être le plus grand moment de ma carrière", a dit Novak au micro devant le Central.
Pourtant, ce n'était pas gagné d'avance. La pression était plus lourde sur les épaules de Djokovic que sur celles d'Andy Murray. Le Britannique disputait sa première finale à Paris. Djokovic, sa quatrième. Et comme Roger Federer à Paris en 2009, celle-ci a été la bonne. Cela s'est ressenti dès début du match pour le Serbe. Djokovic a mis 25 minutes pour remporter sa première mise en jeu dans cette finale. Après 50 minutes de jeu, Djokovic avait quand même la "tête dans le sac" après la perte du premier set (6-3). La pression sans doute, lui qui avait déjà perdu trois finales, dont la dernière en 2015, contre Stan Wawrinka, alors qu'il était archi-favori.
En face, Andy Murray a joué le coup à fond. Il a parfaitement su tirer profit du démarrage difficile de son adversaire. Mais Djokovic est doucement monté en régime et Murray a vu ses espoirs s'envoler dès le début de la deuxième manche et le match a vite basculé. Les trois derniers sets ont été survolés par un Djokovic qui n'a pas laissé passer sa chance une seconde fois. En 3h20, sous un soleil revenu sur Roland Garros et applaudi par de nombreux people et VIP, le Serbe plutôt réservé est tombé les bras en croix sur le court.